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1, Et voilà, on y est enfin les amis ! Lundi 29 août, vous pourrez assister, sous réserve de changements de dernière minute, au lancement de la fusée SLS de la NASA qui effectuera son premier vol d'essai avec la mission Artemis 1. Elle enverra la capsule Orion en orbite lunaire. Lors de son retour, elle devrait amerrir dans l'océan Pacifique. Ce vol capital sans équipage autour de la lune ouvrira la voie à un vol d'essai en équipage vers la lune avec Artemis 2 en 2024 et un véritable atterrissage lunaire d'ici 2025 dans le cadre d' Artemis 3. 

2. C'était il y a 45 ans, plus exactement, le 27 août 1977, Voyager 2 a été envoyée sur une fusée Titan III-Centaur depuis Cap Canaveral pour faire une grande visite du système solaire. Elle est construite sur la même base que Voyager 1, la sonde jumelle du programme Voyager, basé sur l'étude des planètes externes du système solaire. C'est-à-dire tous corps dont les orbites sont situées à l'extérieur de celle de Jupiter. Nous parlons là des géantes gazeuses, des géantes glacées, de la planète naine Pluton, mais aussi de la ceinture de Kuiper et du nuage d'Oort. Voyager 1 a été envoyé deux semaines après sa jumelle en septembre 1977. 

3. le 17 août durant une sortie dans l'espace russe à l'extérieur de l'ISS par les cosmonautes russes Artemyev et Matveev pour continuer d'équiper le bras de l'ESA, ERA, qu'une anomalie est survenue. Le centre de contrôle de mission de Moscou a ordonné au commandant de l'expédition, Oleg Artemyev, de retourner au sas après avoir remarqué une fluctuation de tension dans la batterie de sa combinaison. 

4. En juin, la NASA a annoncé qu'elle ouvrirait une étude scientifique sur les PANI. Les principaux objectifs de cette étude sont d'identifier et caractériser les données disponibles sur les PANI, d'en déduire les meilleurs moyens de les collecter à l'avenir et de déterminer comment la NASA peut utiliser ce qu'elle aura apprit pour faire progresser notre compréhension de ces observations particulières du ciel. 

LIENS ARTEMIS 1 

Chaîne Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=6SkLF... 

Programme et Live NASA : https://www.nasa.gov/nasalive 

Artemis Real-time Orbit (AROW) : https://twitter.com/NASA_Orion https://www.nasa.gov/orion

 Comment utiliser les données? : https://www.tumblr.com/blog/view/nasa...

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1. Arrivé il y a 10 ans sur la planète rouge, le rover Curiosity de la mission "Mars Science Laboratory" arrivait sur Mars et participait à grandement enrichir nos connaissances et notre compréhension de la planète rouge.

 2.L'activité qu'il peut y avoir dans l'espace n'est pas toujours destinés à l'étude des astres, la découverte de notre galaxie ou la compréhension de l'univers. L'observation et la surveillance de la Terre sont aussi les raisons qui justifient l'envoi massif de satellite en orbite terrestre. Pour commencer, la Russie a lancé mardi 9 août le satellite d'observation iranien Khayyam avec une fusée Soyouz-2.1B depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Son nom est en l'honneur du savant et poète perse du XIIème s Omar Khayyam. C'est un satellite de conception russe, mais commandité par l'Iran. Ce n'est pas la première fois que l'Iran fait appel à la Russie pour un envoi de satellites puisqu'elle avait déjà lancé le premier satellite iranien, Sina-1, en octobre 2005 avec son aide. 

3. On apprend grâce à un groupe d'astrophysiciens de l'observatoire de Nice en France que grâce au retour de données de la sonde Gaïa de l'ESA, on peut aujourd'hui calculer la durée de vie du soleil. Comment c'est possible ? Plus tôt en juin, on abordait dans un précédent épisode le retour de données de la sonde Gaïa lancée en 2013. Elle a envoyé son troisième catalogue censé cartographier notre galaxie. 

4. On revient vers vous avec de nouvelles informations sur l'astéroïde Ryugu dont on vous a brièvement parlé lors d'un précédent épisode. Pour rappel, Ryugu est un astéroide géocroiseur, dit de type C - comme 75% des astéroïdes-, c'est-à-dire qu'il est carboné. Il est situé à 300 millions de km de la Terre et fait moins de 900 m de diamètre. On vous parle aujourd'hui d'une étude qui fait suite à la mission de prélèvement et de retours d'échantillons de la sonde japonaise Hayabusa-2 qui avait récupéré en 2019 5,4 grammes de roche et de poussière noire de Ryugu. La capsule contenant ce trésor est revenue sur Terre fin 2020 et son contenu est analysé depuis maintenant deux ans. 
 

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1. On commence avec Polaris Dawn, la première mission du programme Polaris, le programme de vol spatial habité privé organisé par le commandant et milliardaire Jared Isaacman. Il comprend trois missions, dont deux à bord de Crew Dragon et la dernière à bord du Starship. C'est lors du plus grand meeting aérien américain annuel à Oshkosh dans le Wisconsin que M.Isaacman a déclaré qu'il s'attendait à ce que la mission vole à la fin de cette année, "probablement décembre" a-t-il ajouté. On apprend aussi que Space X a ramené son booster sur la rampe de lancement, ainsi que son Starship pour des tests effectués séparément sur la Starbase de Boca Chica au Texas pour de nouveaux tests. Mais ce n'est pas tout puisque Space X a lancé avec une fusée Falcon 9 le 4 août le KPLO; l'orbiteur lunaire de la Corée du Sud aussi connu sous le nom de Danuri. C'est depuis Cap Canaveral en Floride que la mission KPLO de 180 millions de dollars a été lancée. 

2. En cherchant des systèmes similaires au nôtre, les astronomes ont pu observer un balai assez étrange dans le système HD83443. Ils ont pu voir une planète gazeuse HD83443b un peu plus grosse que Saturne, un « Jupiter chaud » qui rase la surface de son étoile; une naine orange, sur une orbite extrêmement rapide. La géante gazeuse effleure la surface de son étoile un peu plus petite et froide que notre soleil et effectue sa rotation en seulement 3 jours terrestres. Mais une autre planète a pu aussi être observée. Il s’agit d’une géante gazeuse HD83443c plus grande que Jupiter et plus éloignée qui se déplace sur une orbite lointaine et très allongée qui la fait ressembler plus à une comète qu’à une planète comme on en a l’habitude. 

3. L'Indian Space Research Organisation dîte ISRO, c'est-à-dire l'agence spatiale indienne, est l'organisation chargée de mettre en oeuvre le programme spatial indien en concevant des lanceurs et satellites et en les envoyant dans l'espace. Créée le 15 août 1969, elle compte à ce jour des satellites d'observation de la Terre, de télécommunication et de météorologie, des satellites d'étude du climat avec le CNES (le centre national d'études spatiales français), des systèmes de positionnement par satellites, des satellites militaires, etc. 

4. Et aujourd’hui, on se tourne du côté de la NASA qui prévoie de déployer sa fusée SLS pour la mission Artémis 1 le 18 août pour un lancement lunaire le 29 août. Si tout se passe comme prévu, la fusée décollera pour atteindre l’orbite souhaitée en moins de 10 min, ensuite l’étage supérieur de la fusée déploiera la capsule Orion sur une orbite d’injection Trans-lunaire environ 80 à 90 min après le décollage. Une mauvaise nouvelle également pour la NASA, son entrepreneur lunaire Masten Space Systems dépose le bilan. Elle était chargée par l’agence spatiale américaine de livrer des charges utiles, plus exactement un atterrisseur lunaire sur notre satellite naturel. Et pour finir, la NASA prévoie aussi de profiter des fusées de Space X, les Falcons 9, pour envoyer en un seul lancement cinq engins spatiaux en avril 2025. 
 

Cette semaine: 

1. On commence avec cette magnifique observation du Télescope James Webb de la galaxie de la roue de chariot aussi appelée ESO 350-40 située à 500 millions d'a-l dans la constellation du sculpteur. Même si Hubble l'avait déjà observé, nous en apprenons plus grâce aux instruments NIRCam et MIRI dans le domaine de l'infrarouge de Webb. Ils permettent de passer outre la poussière qui bouche la vue et même de l'analyser. Pour mieux la décrire, c'est une galaxie lenticulaire à anneau, c'est-à-dire que c'est une galaxie à disque sans bras spiraux entourée d'un grand anneau souvent composé de jeunes étoiles bleues l'entourant.

 2. On en sait plus sur la première mission Artemis. En effet, la NASA nous donne de nouvelles informations quant à sont déroulées. Commençons par la date. L'agence spatiale américaine prévoie son premier vol pour envoyer sa fusée SLS et la capsule Orion sans équipage en orbite lunaire dans la période du 29 août pour une mission de plusieurs semaines. Selon la date de lancement, la mission devrait durer 39 à 42 jours. Mais ce devrait devenir plus clair une ou deux semaines avant la mission. Ce sera donc le premier vol pour la SLS qui a tout juste terminé ses phases de test avec encore quelques petites fausses notes dont une fuite des réservoirs lors de la dernière "répétition en tenue humide" comme on vous en parlait dans un précédent épisode. Et le second pour la capsule Orion qui a réussi un vol d'essai vers l'orbite terrestre en 2014. 

3. La semaine dernière, nous vous informions que la Chine avait ajouté un nouveau module à sa station spatiale. Seulement, le lanceur qu'elle a utilisé pour l'amener, la fusée Longue Marche-5B n'a pas été conçue pour contrôler sa descente d'orbite et sa rentrée dans l'atmosphère. On parle là d'un engin de plus de 20 tonnes. Alors, certes qui, en entrant dans l'atmosphère, va se consumer. Mais dont 6 à 10 tonnes du corps de la fusée devaient tout de même atteindre le sol. Les autorités américaines ont immédiatement réagi en reprochant à Pékin son manque de transparence sur cette descente qui avait l'air potentiellement dangereuse. Rocosmoss a publié l'interview de Vladimir Alekseyevich Solovyov, ancien cosmonaute de l'Union soviétique et directeur de vol du segment russe de l'ISS. Dans cet entretien, l'homme nous apprend donc où en est exactement la future station spatiale russe, mais nous donne aussi les raisons du départ de la Russie de l'ISS en 2024 et des informations sur son futur programme lunaire. 

4. la NASA a développé trois nouveaux coéquipiers robotiques pour travailler aux côtés des astronautes à bord de l'ISS et contribuer à faire avancer la recherche. On les nomme les Astrobee, il s'agit là d'un système robotique de vol libre en forme de cube développé à partir de 2014 et envoyé à bord de l'ISS en 2019. Honey, Queen et Bumble sont des cubes d'environ 30 cm de large qui utilisent des ventilateurs électriques comme système de propulsion, ce qui leur permet de voler librement dans l'environnement de microgravité de la station. Ils ont un logiciel commun et une station d'accueil pour la recharge des cubes. Ils sont également dotés de caméras et capteurs qui les aident à «voir » et à naviguer dans leur environnement. Ils sont aussi doté d'un bras perchoir qui leur permet de saisir les mains courantes de la station afin d'économiser de l'énergie ou de saisir et de tenir des objets.

Cette semaine: 

1. Il y a 50 ans, les Américains ont mis en orbite un satellite qui a changé notre manière de voir notre propre monde. Cartographiant la Terre sous toutes ses coutures, étant capable de suivre les incendies, observer la déforestation par la culture et les nombreuses autres façons dont l'homme a pu modifier sa propre planète, il nous a permis de prévenir en avance certaines catastrophes et de mieux aider les populations les subissant. C'était en juillet 1972, le premier de la série; Landsat 1 a été lancé pour observer via sa caméra et son scanner multi spectral la Terre dans un but d’aide aux civils. 

2. La NASA et l'ESA ont récemment procédé à un examen des exigences des systèmes dans le cadre de la phase de conception de la campagne Mars Sample Return. La NASA a donc organisé mercredi 27 juillet une téléconférence médiatique à 11 h HAE pour discuter de l'architecture de sa campagne - une phase au cours de laquelle l'architecture est affinée et solidifiée. Le briefing présentera la proposition d'architecture qui devrait être finalisée en septembre 2022. Ce partenariat stratégique avec l'ESA sera la première mission de retour d'échantillons d'une autre planète, y compris le premier lancement depuis la surface d'une autre planète. Les échantillons à restituer – actuellement collectés par Persévérance, le rover de la NASA, lors de son exploration du cratère Jezero, qui abrite un ancien delta de la rivière – sont considérés comme la meilleure opportunité de révéler l'évolution précoce de Mars, y compris le potentiel de vie. 

3. Jeudi 21 juillet, en près d'un quart de siècle, c'est la première fois que nous avons pu assister à une sortie extra véhiculaire où une astronaute européenne, Samantha Cristoforetti et un cosmonaute russe, Oleg Artemyev participaient à une sortie dans l'espace pour la Russie. Ils ont ainsi consacré un peu plus de 7h à configurer un nouveau bras robotique pour le segment russe de l'ISS et à déployer à la main 10 nanosatellites pour une expérience de technologie radio. Ils ont aussi monté une plate-forme temporaire pour qu'elle soit utilisée par le nouveau bras robotique européen ERA installé lors d'une précédente sortie. Il servira à déplacer des charges utiles et de l'équipement à l'extérieur du segment Russe. Il rejoint Canadarm2 dont on vous a parlé il y a peu dans un précédent épisode et le bras japonais Kibo qui aide à l'entretien, l'exploitation et la recherche de la station. Ainsi, l'astronaute italienne devient la première européenne à effectuer une sortie dans l'espace avec une combinaison spatiale russe Orlan. Artemyev, quant à lui, enregistre maintenant presque 42 heures de travail dans le vide spatial. Et, petite anecdote, il n'y avait pas eu de sortie EVA dans l'espace international avec des combinaisons Orlan depuis 13 ans. Il semblerait que les soucis des combinaisons américaines ait fait ressortir ces modèles des tiroirs. 

4. Depuis sa mise en activité, le télescope spatial James Webb nous a déjà ravis de magnifiques photos de constellations, d'amas de poussière ou de galaxies. Aujourd'hui, nous nous arrêtons sur une image évoquant dans notre inconscient un trou de ver tournoyant. Mais est-ce bien de cela dont il s'agit ? Il s'agit de données recueillies à près d'un million de kilomètres de notre planète à l'aide de l'instrument infrarouge moyen (MIRI).

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1. C'est officiel, Dmitri Rogozine, l'ancien directeur de l'agence spatiale Russe Roscosmos de 58 ans a été démis de ses fonctions le 15 juillet 2022 sous décret signé à la main par Vladimir Poutine. Après des années de menaces sur les réseaux sociaux qui ont fait réagir à l'international, comme en menaçant Elon Musk ou le fait de désorbiter l'ISS à cause des sanctions américaines dû à l'invasion de l'Ukraine, l'homme quitte son poste. Mais les rumeurs vont bon train sur le fait que c'est peut-être plus une promotion qu'un réel limogeage, on en sait pas encore assez de ce côté-là pour affirmer quoi que ce soit. Tout ce qu'on sait pour le moment est qu'il sera affecté à une autre administration de l'état Russe. 

2. On se tourne aujourd'hui une nouvelle fois vers le télescope spatial travaillant dans le domaine de l'infrarouge James Webb puisque après s'être tourné vers les confins lointains de notre Univers, il a également visé Jupiter et en a ressorti une image le 14 juillet dernier. Pour l'instant, encore dans l'infrarouge puisque prise avec son instrument NIRCam, on ne doute pas qu'elle soit bientôt révélée avec ses couleurs et va nous éblouir comme les clichés de la semaine passée. Sur cette image, on peut ainsi voir que le télescope a pris "la grande tâche rouge"; nom d'un ouragan contenu par une bande atmosphérique se déplaçant vers l'est au nord et une autre se déplaçant vers l'ouest au sud. 

3. On apprend que Taiwan à lancé le 10 juillet dernier une fusée très spéciale fonctionnant avec une technologie très rare : la propulsion au lithergol. Il s'agit d'une propulsion hybride mélangeant ergol liquide et solide. L'Europe a un nouveau petit lanceur; Vega C qui a réussi son vol de qualification le 13 juillet dernier à 13h13 au CSG de Kourou. Et on se tourne vers VirginGalactic, une société de tourisme spatial fondée par Richard Branson. 

4. Un astéroïde est composé de roches, de métaux, de glaces et peut varier de l'ordre du mètre à plusieurs centaines de kilomètres. Son nom vient du grec ancien et veut dire " en forme d'étoile" car lorsqu'ils sont observés au télescope, les astéroïdes ont un aspect irrégulier comparé au rond parfait des planètes. On dit pourtant qu'un astéroïde fait partie du groupe des planètes mineures, c'est-à-dire des objets gravitant autour du soleil mais qui ne répondent pas à la définition d'une planète, comme les planètes naines, les objets transneptuniens et les centaures. 

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1. Tout se met en place pour les missions Artémis. Tout d'abord, on commence avec CAPSTONE, l'orbiteur lunaire qui doit tester et vérifier la stabilité orbitale calculée prévue pour la station spatiale lunaire Gateway envoyé le 28 juin dernier. On apprend également que la NASA s'occupera de fournir au futur satellite de l'ESA Lunar Pathfinder, un ensemble de réflecteurs lasers, des dispositifs en miroir qui réfléchissent la lumière à sa source. La NASA nous informe aussi via sa vidéo "We are capable" sur son site que son lanceur géant SLS pourrait décoller à partir du 23 août. Et on termine avec Space X, l’entreprise sélectionnée par la NASA pour poser les premier astronautes sur le sol lunaire depuis la station spatiale lunaire Gateway grâce au StarShip, son vaisseau spatial. Eh bien, le StarShip qui effectuera son premier vol orbitale d’essai, vient de se déployer sur la rampe de lancement de la Starbase de Boca Chica au Texas. 

2. Les premières images du télescope James Webb ont enfin été révélées par la NASA en début de semaine. Plus précisément une première image a été dévoilé lundi en direct en présence du président américain Joe Biden qui a salué un moment historique. Puis mardi, la NASA a présenté quatre nouvelles images qu'elle tenait à dévoiler le 12 juillet. Pour rappel le télescope spatial James Webb est le plus puissant télescope spatial jamais conçu, il peut explorer l'Univers et se rapprocher au plus près du Big Bang en effectuant ses observations dans des gammes de longueur d’onde plus longues. Sa force est de pouvoir collecter une image 9 X plus rapidement que Hubble. 

3. Un des plus grands soucis de la conquête spatiale est que cette avancée n'est pas sans revers de médaille. Comme nous l'abordions dans un précédent épisode, elle pollue énormément. Que ce soit avec la suie accumulée dans une des couches de l'atmosphère à cause des fusées la traversant ou par des déchets orbitaux d'origine humaine, l'homme doit clairement trouver des solutions pour assainir son espace. Pour rappel, il y avait en mai 2022: 36500 débris spatiaux de plus de 10 cm ; 1000000 débris spatiaux de plus de 1 cm à 10 cm; 130 millions de débris spatiaux de plus de 1 mm à 1 cm. 

4. Pour rappel, des années 50 au milieu des années 70, un jeu s'est opéré entre deux superpuissances; les Etats-Unis et l'Union soviétique, dont le but était d’afficher au monde une supériorité technologique, militaire, etc. Conséquence directe de la guerre froide qui faisait s'affronter deux idéologies; le communisme d'un côté contre le capitalisme de l'autre. Les prochaines décennies sont claires, s’implanter sur la lune et poser le pied sur Mars. La conquête lunaire a déjà plusieurs camps, celui des accords d’Artémis comprenant la NASA et 27 autres pays partenaires, ainsi qu’une partie du secteur privé. Une autre alliance; la Chine et la Russie qui se disent encore ouvertes à accueillir d’autres partenaires de leur côté mais ne veulent pas être sous régence américaine. N’oublions pas l’Inde qui souhaite aussi avoir son propre programme lunaire, en 2019, elle envisageait de concurrencer la Chine en faisant un partenariat avec le Japon, mais il a signé les accords d’Artémis en 2020.

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1. Depuis Lunokhod 1, le premier des deux rovers envoyés sur la lune par l'Union Soviétique en novembre 1970, des progrès ont été fait et on en sait toujours plus sur notre univers. Un grand nombre de ses successeurs sont partis à la recherche des mystères de notre monde et nous ont aidés à progresser dans nos connaissances. Depuis plus de 50 ans, les robots sont devenus nos explorateurs du ciel. Ils ont la capacité d'aller là où nous souhaitons aller et peut-être également là où ne pourront jamais nous rendre. Ils anticipent les opérations humaines ou les facilitent. Ils explorent toutes sortes de territoires pour établir une cartographie et un catalogue des mondes inconnus. Sondes spatiales, atterrisseurs, rovers, drônes hélicoptère, bras robotisés... Les missions varient selon la multitude d'instruments spécifiques dont ils sont dotés. 

2. Il y a quelques jours, Bill Nelson, l'administrateur actuel de la NASA a fait une déclaration dans un journal allemand. La Chine veut "prendre le contrôle" dit-il en abordant un possible programme militaire sur la Lune. La peur évoquée est que la Chine s'accapare la Lune et interdise aux autres nations de s'y implanter. Cette déclaration suit le développement rapide du programme spatial chinois de cette dernière décennie. En effet, souhaitant ratrapper les autres puissances, sans avoir le droit de monter à bord de l'ISS suite à un refus du congrès américain, elle a créé sa propre station spatiale, a envoyé des sondes et des rovers sur Mars et la lune et projette également de lancer des sondes pour échantilloner des comètes et des télescopes spatiaux afin de mieux cartographier les exoplanètes. Ces accusations n'ont pas du tout plu au ministère des affaires étrangères chinois qui a répondu par le biais de son porte-parole, Zhao Lijian, 

3. Sur Terre, un volcan est une ouverture de notre croûte terrestre qui laisse s’échapper de la lave, des cendres volcaniques et des gaz. Il grandit lorsque son magma s’accumule suite aux éruptions et il peut être aérien ou sous-marin. Mais la Terre est-elle la seule planète à connaître une activité volcanique? Et les volcans que nous connaissons avec la lave et les cendres sont-ils les seuls qui existent dans l’univers? 

4. Dès qu'on est une chaîne traitant du spatial ou de l’astronomie, on sait qu’on va les rencontrer un jour en commentaire, on les aime, mais on ne les comprend pas forcément. Alors, on va se pencher sur les platistes. en l'occurence ceux qui crois à la théorie de la Terre Plate. Notre méthode aujourd'hui va être de comprendre quels sont les biais qui nous font croire ou adhérer à des théories ou hypothèses plutôt que d'autres