Cette semaine: 

1. On commence avec cette magnifique observation du Télescope James Webb de la galaxie de la roue de chariot aussi appelée ESO 350-40 située à 500 millions d'a-l dans la constellation du sculpteur. Même si Hubble l'avait déjà observé, nous en apprenons plus grâce aux instruments NIRCam et MIRI dans le domaine de l'infrarouge de Webb. Ils permettent de passer outre la poussière qui bouche la vue et même de l'analyser. Pour mieux la décrire, c'est une galaxie lenticulaire à anneau, c'est-à-dire que c'est une galaxie à disque sans bras spiraux entourée d'un grand anneau souvent composé de jeunes étoiles bleues l'entourant.

 2. On en sait plus sur la première mission Artemis. En effet, la NASA nous donne de nouvelles informations quant à sont déroulées. Commençons par la date. L'agence spatiale américaine prévoie son premier vol pour envoyer sa fusée SLS et la capsule Orion sans équipage en orbite lunaire dans la période du 29 août pour une mission de plusieurs semaines. Selon la date de lancement, la mission devrait durer 39 à 42 jours. Mais ce devrait devenir plus clair une ou deux semaines avant la mission. Ce sera donc le premier vol pour la SLS qui a tout juste terminé ses phases de test avec encore quelques petites fausses notes dont une fuite des réservoirs lors de la dernière "répétition en tenue humide" comme on vous en parlait dans un précédent épisode. Et le second pour la capsule Orion qui a réussi un vol d'essai vers l'orbite terrestre en 2014. 

3. La semaine dernière, nous vous informions que la Chine avait ajouté un nouveau module à sa station spatiale. Seulement, le lanceur qu'elle a utilisé pour l'amener, la fusée Longue Marche-5B n'a pas été conçue pour contrôler sa descente d'orbite et sa rentrée dans l'atmosphère. On parle là d'un engin de plus de 20 tonnes. Alors, certes qui, en entrant dans l'atmosphère, va se consumer. Mais dont 6 à 10 tonnes du corps de la fusée devaient tout de même atteindre le sol. Les autorités américaines ont immédiatement réagi en reprochant à Pékin son manque de transparence sur cette descente qui avait l'air potentiellement dangereuse. Rocosmoss a publié l'interview de Vladimir Alekseyevich Solovyov, ancien cosmonaute de l'Union soviétique et directeur de vol du segment russe de l'ISS. Dans cet entretien, l'homme nous apprend donc où en est exactement la future station spatiale russe, mais nous donne aussi les raisons du départ de la Russie de l'ISS en 2024 et des informations sur son futur programme lunaire. 

4. la NASA a développé trois nouveaux coéquipiers robotiques pour travailler aux côtés des astronautes à bord de l'ISS et contribuer à faire avancer la recherche. On les nomme les Astrobee, il s'agit là d'un système robotique de vol libre en forme de cube développé à partir de 2014 et envoyé à bord de l'ISS en 2019. Honey, Queen et Bumble sont des cubes d'environ 30 cm de large qui utilisent des ventilateurs électriques comme système de propulsion, ce qui leur permet de voler librement dans l'environnement de microgravité de la station. Ils ont un logiciel commun et une station d'accueil pour la recharge des cubes. Ils sont également dotés de caméras et capteurs qui les aident à «voir » et à naviguer dans leur environnement. Ils sont aussi doté d'un bras perchoir qui leur permet de saisir les mains courantes de la station afin d'économiser de l'énergie ou de saisir et de tenir des objets.