Dans cette vidéo: 

1. Tout se met en place pour les missions Artémis. Tout d'abord, on commence avec CAPSTONE, l'orbiteur lunaire qui doit tester et vérifier la stabilité orbitale calculée prévue pour la station spatiale lunaire Gateway envoyé le 28 juin dernier. On apprend également que la NASA s'occupera de fournir au futur satellite de l'ESA Lunar Pathfinder, un ensemble de réflecteurs lasers, des dispositifs en miroir qui réfléchissent la lumière à sa source. La NASA nous informe aussi via sa vidéo "We are capable" sur son site que son lanceur géant SLS pourrait décoller à partir du 23 août. Et on termine avec Space X, l’entreprise sélectionnée par la NASA pour poser les premier astronautes sur le sol lunaire depuis la station spatiale lunaire Gateway grâce au StarShip, son vaisseau spatial. Eh bien, le StarShip qui effectuera son premier vol orbitale d’essai, vient de se déployer sur la rampe de lancement de la Starbase de Boca Chica au Texas. 

2. Les premières images du télescope James Webb ont enfin été révélées par la NASA en début de semaine. Plus précisément une première image a été dévoilé lundi en direct en présence du président américain Joe Biden qui a salué un moment historique. Puis mardi, la NASA a présenté quatre nouvelles images qu'elle tenait à dévoiler le 12 juillet. Pour rappel le télescope spatial James Webb est le plus puissant télescope spatial jamais conçu, il peut explorer l'Univers et se rapprocher au plus près du Big Bang en effectuant ses observations dans des gammes de longueur d’onde plus longues. Sa force est de pouvoir collecter une image 9 X plus rapidement que Hubble. 

3. Un des plus grands soucis de la conquête spatiale est que cette avancée n'est pas sans revers de médaille. Comme nous l'abordions dans un précédent épisode, elle pollue énormément. Que ce soit avec la suie accumulée dans une des couches de l'atmosphère à cause des fusées la traversant ou par des déchets orbitaux d'origine humaine, l'homme doit clairement trouver des solutions pour assainir son espace. Pour rappel, il y avait en mai 2022: 36500 débris spatiaux de plus de 10 cm ; 1000000 débris spatiaux de plus de 1 cm à 10 cm; 130 millions de débris spatiaux de plus de 1 mm à 1 cm. 

4. Pour rappel, des années 50 au milieu des années 70, un jeu s'est opéré entre deux superpuissances; les Etats-Unis et l'Union soviétique, dont le but était d’afficher au monde une supériorité technologique, militaire, etc. Conséquence directe de la guerre froide qui faisait s'affronter deux idéologies; le communisme d'un côté contre le capitalisme de l'autre. Les prochaines décennies sont claires, s’implanter sur la lune et poser le pied sur Mars. La conquête lunaire a déjà plusieurs camps, celui des accords d’Artémis comprenant la NASA et 27 autres pays partenaires, ainsi qu’une partie du secteur privé. Une autre alliance; la Chine et la Russie qui se disent encore ouvertes à accueillir d’autres partenaires de leur côté mais ne veulent pas être sous régence américaine. N’oublions pas l’Inde qui souhaite aussi avoir son propre programme lunaire, en 2019, elle envisageait de concurrencer la Chine en faisant un partenariat avec le Japon, mais il a signé les accords d’Artémis en 2020.