C'était il y a 20 ans, jour pour jour. Arnaud Clément devenait le cinquième joueur de l'ère Open à se qualifier pour une finale de Grand Chelem. C'était à l'autre bout du monde, en Australie, là où les Français aiment tant briller dans un tournoi majeur. Là même où ensuite Jo-Wilfried Tsonga est venu aussi tutoyer les Dieux le temps d'un tournoi fantastique quelques années plus tard.
Il y a 20 ans, dans le sillage de Cédric Pioline et de Sébastien Grosjean, Arnaud Clément monte en puissance durant la seconde partie de la saison 2000. Il n'est que 17e mondial et pourtant, début 2001, l'Aixois va réaliser une performance hors du commun, que personne n'avait vu venir. D'autant plus en listant ses victimes de l'époque : Tommy Robredo, Alberto Martin, Roger Federer (eh oui), Greg Rusedki, Yevgeny Kafelnikov... et surtout Sébastien Grosjean.
Son pote, son partenaire d'entraînement, celui qu'il connaissait comme sa poche était de l'autre côté du filet dans le moment le plus fou de sa carrière de joueur. Un bienfait, une malédiction, chacun l'interprétera à sa manière. Toujours est-il que la "Clé" est sorti vainqueur de ce match épique entre Français, en cinq sets renversants, en sauvant deux balles de match. Une joie et une fierté immenses, mais contenues au moment T face à cet ennemi si intime, après un parcours XXL qui l'a fait basculer dans un autre univers.
Laissez-vous embarquer dans cette histoire vraie que vous conte le principal intéressé. Et qui de mieux qu'un autre pote de Clément pour revenir avec lui sur cet Open d'Australie d'un autre temps : Arnaud Di Pasquale.
En attendant que les compétitions reprennent, Arnaud Di Pasquale vous donne rendez-vous chaque semaine pour débattre de thèmes d'actualité avec des acteurs du tennis que l'on a peu l'occasion d'entendre.
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