Aujourd’hui, je vous emmène dans une réflexion plus personnelle, une plongée dans mes questionnements et mes prises de conscience du moment.
L’impression d’être “petite” : un sentiment tenace
Depuis longtemps, j’ai ce sentiment d’être “plus petite” que je ne le suis réellement. Ce n’est pas une question de compétence ou de valeur, mais une perception intérieure, comme si je ne me voyais pas à ma juste taille. Parfois, cela se manifeste par une difficulté à me positionner face à des personnes que je perçois comme “plus grandes” ou à assumer pleinement ma place. Même si ce sentiment s’est atténué avec les années, il revient parfois sous forme de boomerang, surtout dans des situations où je dois m’affirmer. Par exemple, récemment, cela s’est exprimé dans mon rôle au sein du Coven Initiation, où j’ai été confrontée à des tensions et des incompréhensions entre quelques membres.
Les conflits : une énergie éprouvante et révélatrice
Les conflits, petits ou grands, sont toujours des déclencheurs puissants. Dans le cas du Coven, bien que la situation soit gérable sur le papier, elle m’a demandé énormément d’énergie émotionnelle et mentale. Pourquoi ? Parce que je n’aime pas les conflits, encore moins devoir les gérer. Ils m’épuisent, me confrontent à mes propres limites.
En observant les conflits, j’ai remarqué un schéma récurrent : souvent, ce qui est reproché par une personne à une autre est exactement ce que l’autre reproche en retour. C’est le fameux effet miroir, une invitation à regarder ce que ces situations réveillent en nous. Mais malgré cette compréhension, il reste parfois difficile de se positionner, surtout lorsqu’on a tendance à éviter les confrontations.
Apprendre à poser des limites
Ce qui a émergé de ces réflexions, c’est l’importance de poser des limites claires, pour soi comme pour les autres. Dans mon cas, ne pas poser ces limites contribue à l’idée que je suis “petite” ou incapable de m’affirmer pleinement.
J’ai compris que poser des limites, c’est aussi un acte de respect envers moi-même, envers mon énergie, mais aussi envers les autres. Cela leur permet de grandir et de prendre leurs propres responsabilités, sans chercher un “parent” ou une figure d’autorité pour régler leurs conflits. Poser des limites, ce n’est pas manquer de tolérance ; c’est au contraire créer un cadre sain et sécurisant pour toutes les parties.
Être tolérante, mais pas permissive
Une phrase m’accompagne dans ce cheminement : “Être tolérante, ce n’est pas tout accepter.” J’ai souvent confondu la tolérance avec le fait de ne pas poser de limites, pensant qu’imposer un cadre pourrait être perçu comme rigide ou autoritaire. Mais en réalité, un cadre clair est essentiel pour que chacun puisse évoluer en sécurité, sans ambiguïté ni malentendu.
Cette réflexion s’applique à tous les aspects de ma vie : le Coven, mes relations personnelles, mais aussi mes offres professionnelles. Cela m’amène à réévaluer ce que je propose et à m’assurer que cela est aligné avec qui je suis et où je veux aller.
Si ce podcast fait écho en vous, je vous invite à vous poser cette question :
“Qu’est-ce que les défis que je traverse en ce moment m’invitent à transformer en moi ?”
Chaque situation, chaque challenge est une opportunité d’évolution. Peut-être que, comme moi, vous êtes invité(e) à prendre votre place, à poser vos limites, ou à regarder vos peurs en face. Quelle que soit la réponse, sachez que c’est un chemin unique et précieux.
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