Les pionnières

1860. Contrainte d’abandonner sa famille et sa terre natale, la jeune Keara, pauvre et enceinte, embarque pour l’Australie. Y parviendra-t-elle saine et sauve ?

La jeune Irlandaise Keara enchaîne les déboires et les malheurs. Enceinte d’un homme marié, sans le sou et maltraitée par son père… Pour s’en sortir, elle n’aura d’autres choix que d’abandonner ses sœurs et sa mère adorées pour fuir vers l’Australie sauvage, terre de tous les espoirs. Entre épreuves, dangers et rencontres fortuites, le voyage s’annonce tumultueux. En Angleterre, le chercheur d’or Mark Gibson cherche à échapper à la vengeance d’un homme qui lui voue une haine tenace. Il s’apprête à quitter le Lancashire pour, lui aussi, gagner ce Nouveau Monde plein de promesses. Le premier tome de la série « Les pionnières » s’ouvre sur les récits croisés de Keara et de Mark, tandis que les livres suivants développent les arcs narratifs d’Ismay, Mara, Hannah et Nathaniel, autant de personnages bien décidés à se rendre au bout du rêve.

À travers des descriptions envoûtantes, la saga dépeint une ambiance immersive qui plonge l’auditeur au cœur de l’Australie coloniale du passé. L’histoire est enrichie de nombreux personnages gravitant autour des héros dans une fresque à la Dickens, avec ses antagonistes cruels et ses protagonistes touchants qui mettent du baume au cœur. Sur fond de drame familial et de romance historique, l’œuvre aborde les thématiques intemporelles des inégalités sociales et de la misère sordide qui malmènent les plus démunis.

Après le succès phénoménal de sa saga dramatique Cassandra, écoulée à plus de 3 millions d’exemplaires dans le monde, la romancière anglaise Anna Jacobs persiste et signe avec Les pionnières. Comme à son habitude, l’autrice de la trilogie, qui n’a pas son pareil pour donner vie à des personnages profonds et pleins de contradictions, profite d’une romance historique pour décortiquer la thématique de la condition féminine au XIXe siècle.

La narration de cette adaptation en livre audio de la série Les pionnières est assurée par la comédienne Isabelle Miller, que l’on retrouve aussi à la lecture de l'œuvre majeure d’Anna Jacobs : Cassandra.