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La pièce : Alceste, un grand seigneur encore très jeune, intelligent, fanatique du vrai, coléreux, atrabilaire, méprisant les hypocrisies mondaines, s'est épris d'une coquette, veuve à 20 ans. Il espère l'arracher à la frivolité des salons comme aux hommages de tous ceux qui la convoitent, obtenir d'elle un véritable amour.

Le notaire procéda solennellement à la lecture du contrat. Quand tous eurent signé, on déboucha les bouteilles et on but, abondamment, à la gloire de Madeleine et à la prospérité de la nouvelle troupe. "Nous la nommons l'Illustre Théâtre", dit Beys, lyrique. "À l'heureux destin de l'Illustre Théâtre !", reprit-on en trinquant une fois de plus. Madeleine et Jean-Baptiste choquaient leur verre avec une secrète solennité : ce contrat, c'était un peu leurs épousailles.

Deuxième grande tragédie de Racine, dont le sujet est pris dans l'histoire romaine. Cette interprétation par la Comédie Française est mise en scène par Michel Vidtold ; réalisation sonore : Paul-Émile Deiber.

"Alors que vous êtes pépère dans le métro à écouter de la musique, vous sentez une présence - quelque chose ou quelqu'un - vous épier. Vous n'osez pas vous retourner, car vous avez vu suffisamment de films qui collent les miquettes pour savoir que dès qu'on se retourne, on risque d'avoir très mal. Par chance, cette crise de paranoïa ne durera qu'un temps : le temps pour le musicien de métro de passer près de vous, et de vous offrir sa version, toute personnelle, du "Temps des fleurs".

"Qu'est-ce que je vais faire de tout cet oseille ?" disait le poète. Et la question mérite d'être posée, en effet. Elle le mérite tellement que nombre d'écrivains l'ont posée au fil des siècles. Car l'argent régit notre monde ! Il suffit de voir les parties de Monopoly : vous ne resterez pas longtemps en jeu sans quelques billets et quelques hôtels bien placés. Écoutez cet épisode d'Hernanani, lisez les romans mentionnés, voyez ce que les écrivains vous conseillent, prenez-en de la graine, ne devenez pas fou, et vous serez le roi respecté de la ville (sans passer par la case prison) !

ET NON ! Ce n'est pas Michel qui commence, mais Quentin avec son petit bouquin ! HAHA, vous voilà bien feintés ! Vous accusez le coup, vous bégayez, vous voyez un peu flou. La tête qui tourne, encore sous le choc, vous essayez de comprendre. Eh bien c'est simple : nous venons de manipuler cette émission ! Dans cet ultime épisode d'Hernanani, nous allons mettre en lumière quelques aspects de la fourberie littéraire, passer en revue quelques astuces de nos grands écrivains pour marabouter leur lectorat.

"Tchou-tchou !" faisait le petit train en sinuant parmi les vallées de notre beau pays. Aujourd'hui, propulsé par l'électricité, il ne fait plus de fumée, ni plus aucun bruit... Il fonce et nous n'apercevons plus qu'à peine son beau fuselage chromé. Où es-tu, petit train ? Les écrivains te pleurent dans leurs livres, les écrivains t'admirent, les écrivains t'aiment. Petit train, ta machine superbe nous ouvre les yeux sur le monde avec un maximum de confort. Petit train, tu es notre porte sur l'inconnu. Petit train, dis-nous qui tu es !

Dans la froideur d'un café turinois, Paolo Corbèra, Palermitain exilé en Italie du Nord, rencontre le sénateur Rosario la Ciura. D'une nostalgie commune de la Sicile naît une singulière amitié au détour de laquelle le sénateur raconte son histoire : durant l'été 1887, il vit une passion extraordinaire avec une sirène nommée Lighea, fille de Calliope. Dans la moiteur d'Augusta, le jeune professeur et l'étrange créature vivent une romance ensorcelante, qui révèle le professeur à lui-même.

Kommando Abstellgleis ist zurück! Die Brigade von Kommissarin Anne Capestan wurde um einen neuen schrägen Vogel bereichert, einen Polizisten, der sich für Musketier D'Artagnan hält. Der Truppe wird ein pikanter Fall übertragen: der Mord an Annes Ex-Schwiegervater, einem ehemals hohen Tier bei der Polizei. Erneut beweist die "Sondereinheit", dass man auch mit unzureichenden polizeilichen Mitteln und unkonventionellen Methoden Täter überführen kann!

Michel Butor est un magicien, un exhausteur de saveurs, qui savamment juxtapose découpes, couleurs, textures et nous laisse circuler entre ces blocs, ces univers, de séduction en surprise... Il renouvelle ici en 28 entretiens les perspectives sur son travail et son univers de création, et nous révèle la subversivité et l'engagement au quotidien de son alchimie langagière - avec le partage, l'émancipation, qui en sont l'horizon.

Comme on n'a jamais une seconde chance de faire une bonne première impression, la persuasion peut se jouer sur des points qui paraissent secondaires. Pourtant pour vendre, il faut convaincre à défaut de vaincre. Michaël Aguilar nous révèle ici - de façon persuasive d'ailleurs - les meilleures façons d'organiser son propos, de toucher l'esprit d'autrui, de présenter ses arguments. Bref de se donner les meilleures chances de convaincre. Indispensable et convaincant.

Qui peut résister à l'odeur du barbecue durant une belle après-midi d'été, alors que les enfants chevauchent un crocodile gonflable dans une piscine elle-même gonflable ? Personne, et sûrement pas les écrivains, qui les premiers succombent à l'odeur délicieuse des mets cuits au charbon de bois. Tels des Jean-François Piège de la littérature, nous allons aujourd'hui, en tout bien tout honneur, sublimer votre tubercule stylistique !

"J'ai dix ans", chantait Alain Souchon, alors au sommet de sa gloire. Gros mytho ! Même s'il faut bien avouer que nous rêvons tous d'un jour redevenir les enfants que nous avons été, pour faire des pâtés à la plage, se croire chevaliers en brandissant des bouts de bois, ou cuisiner des frites en plastique sur une dînette dernier cri. Heureusement, la littérature est cette machine formidable qui nous permet de remonter le temps ! Choisissez votre année, et en route pour le passé !

Dans une civilisation déterminée par près de 2 000 ans de judéo-christianisme, les prismes d'analyse sont devenus communs aux penseurs, aux philosophies et à nos jugements, formant des œillères à l'exercice de la raison. Michel Onfray, par cet hommage à la sagesse populaire et aux enseignements de la nature, propose de s'en échapper. Le savoir empirique et pragmatique se place au cœur de la réflexion pour venir interroger nos rapports à la nature, à la vie qu'elle rend possible, et aux animaux qui la peuplent.

Dans une civilisation déterminée par près de 2 000 ans de judéo-christianisme, les prismes d'analyse sont devenus communs aux penseurs, aux philosophies et à nos jugements, formant des œillères à l'exercice de la raison. Michel Onfray, par cet hommage à la sagesse populaire et aux enseignements de la nature, propose de s'en échapper. Le savoir empirique et pragmatique se place au cœur de la réflexion pour venir interroger nos rapports à la nature, à la vie qu'elle rend possible, et aux animaux qui la peuplent.

Jean Staune nous entraîne dans un extraordinaire voyage à travers la matière, l'univers, la vie et la conscience. La vision issue de cette synthèse, fruit de vingt ans de recherches, dépeint un monde ouvert sur d'autres niveaux de réalité, où notre conscience ne se résumerait pas à l'activité de nos neurones, où la vie serait inscrite dans les lois de l'Univers. De telles découvertes ont de très grandes implications philosophiques et sociétales.

Frans de Waal, psychologue et primatologue mondialement reconnu, nous amène à réexaminer tout ce que nous croyions savoir sur l'intelligence animale - et humaine.

Ce premier opus de la "Brève encyclopédie du monde" dévoile une philosophie puissante et intimement ancrée dans le réel. Mûrie d'expériences vécues et d'enseignements scientifiques et historiques, la pensée de Michel Onfray vient mettre à bas le monde des idées pures où les dogmes et les écrans enferment l'homme dans une caverne de fictions. Michel Onfray raconte son père, dans la vie et dans la mort, et l'expérience déterminante du deuil.

Ce premier opus de la "Brève encyclopédie du monde" dévoile une philosophie puissante et intimement ancrée dans le réel. Mûrie d'expériences vécues et d'enseignements scientifiques et historiques, la pensée de Michel Onfray vient mettre à bas le monde des idées pures où les dogmes et les écrans enferment l'homme dans une caverne de fictions. Michel Onfray raconte son père, dans la vie et dans la mort, et l'expérience déterminante du deuil.

La réalité quotidienne d'un non-voyant est un pays étranger. Quel est son rapport au monde ? À la ville et à la nature, à la nécessité de se déplacer, d'utiliser des écrans tactiles, de traverser les rues, de reconnaître les gens ? Invité à donner des cours au Québec, l'historien Jacques Semelin nous propose un récit de voyage d'un genre nouveau. À la fois le sien, dans une ville dont il découvre tout, et le nôtre, dans la tête et le corps d'un non-voyant.