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Plus que des œuvres littéraires brillantes, ce sont des portraits en creux de la société russe du XIXème siècle. Ces tableaux de mœurs nous renseignent avec talent et sagacité sur une société, des tempéraments, l'évolution d'un peuple, d'un Empire, et brosse le portrait au quotidien des hommes et des femmes, tous ces personnages qui vivent et qui peuplent ces chefs d'œuvres. La littérature en langue russe proprement dite naît au cours du XVIIème siècle, tout d'abord avec la poésie et le théâtre, mais très tôt naît une très riche tradition romanesque.

Nicolas Gogol (1809 - 1852) est l'un des écrivains les plus marquants de la littérature russe. Considéré comme l'inventeur du genre fantastique, il publie en 1835 un recueil de nouvelles "Mirgorod" dont est extrait "Le journal d'un fou". Ce récit, mêlant comique et tragédie, conte à la première personne la montée de la folie d'un petit fonctionnaire qui, pour s'évader d'un monde décevant, en imagine un autre, plus conforme à ses rêves. Mais, parviendra-t-il à garder le contrôle de son imagination ?

Ein 11jähriger Junge wird mit der Welt von gutsituierten vergnügungssüchtigen Gesellschaftskreisen konfrontiert. Dabei wird er selbst zu verschiedenen Anlässen als Spielball des Amusements ausgenutzt und lernt dabei die schadenfrohe und intrigante, aber auch gönnerhafte Charakterbeschaffenheit der ihn umgebenden Personen kennen. Tränen und Übermut, Enttäuschung und Wut, Angst und Mut begleiten das Kind auf seinem Übergang in die Pubertät und halten die eine oder andere Überraschung bereit.

Herr Prochartschin wohnt zur Untermiete in einer Pension. Er redet nur das Notwendigste und wird aufgrund von Spekulationen der Wirtin und vor allem aufgrund von obskuren Gedankenspielchen der anderen Mieter zum Objekt deren Belustigung und diverser Verdächtigungen. Herr Prochartschins Sparsamkeit ist geradezu legendär und deswegen wird die Schlussfolgerung gezogen, dass er irgendwo heimlichen Besitz oder Ersparnisse aufbewahren muss - aber wo?

Dans le secret des loges d'un théâtre, deux hommes vont nous souffler, ou nous inspirer, à travers Tchekhov et ses fantômes un peu de vie vertigineusement poétique et souvent drôle, qui ressemble tant à notre vie.

The author of the immortal Lolita and Pale Fire, born to an eminent Russian family, conjures the apotheosis of the high modernist artist: cultured, refined - as European as they come. But Vladimir Nabokov, who came to America fleeing the Nazis, came to think of his time here as the richest of his life. Indeed, Nabokov was not only happiest here, but his best work flowed from his response to this exotic land.

Marina Ivanovna Cvetaeva (1892-1941) - russkaja pojetessa, prozaik, perevodchica, odna iz krupnejshih pojetov XX veka. Vy uslyshite pojemy Mariny Cvetaevoj v prekrasnom ispolnenii aktrisy teatra «Lenkom» Anny Bol'shovoj.

Marina Ivanovna Cvetaeva (1892-1941) - russkaja pojetessa, prozaik, perevodchica, odna iz krupnejshih pojetov XX veka. Vy uslyshite stihotvorenija Mariny Cvetaevoj v prekrasnom ispolnenii aktrisy teatra «Lenkom» Anny Bol'shovoj, mnogie iz kotoryh zapisany i ispolnjajutsja vpervye.

Akaki Akakievitch Bachmatchkine, un petit fonctionnaire, consacre l'essentiel de son temps à des copies d'actes, tâche qu'il accomplit avec zèle au milieu des moqueries et des vexations. Une catastrophe chamboule un jour sa vie : son manteau, usé jusqu'à la corde, doit être remplacé. Ceci donne subitement une autre dimension à l'existence d'Akaki. Il commence à économiser pour se procurer le vêtement dont l'acquisition vire à l'obsession.

Pierre Ivanitch a emprunté trois cent cinquante roubles argent à Ivan Piètrovitch sans signer de reconnaissance de dette. Il est convenu entre les deux hommes que Pierre doit jouer cette somme aux cartes contre Eugène Nikolaïtch un jeune homme de petite noblesse qui vient de dépouiller sa grand-mère.

Deux généraux se réveillent sur une île déserte. Les problèmes commencent lorsque la faim se fait sentir... Comment faire pour ne plus y penser ? Et puis, lorsque celle-ci est trop forte, comment faire pour se procurer de la nourriture ? Les généraux, désespérés de ne pas savoir où et comment l'en peut trouver de quoi calmer sa faim sur une île, décident de se mettre à la recherche d'un moujik.

Un homme perdu, alcoolique et seul, vit dans un sous-sol, dans laquelle il a une chambre minable. Cet homme n'a plus de projets, plus d'envies. Il hait le jour qui se lève et voudrait dormir, toujours. Mais c'est sans compter l'arrivée dans sa vie d'une jeune femme, et surtout de son bébé.

Ce sont trois nouvelles de Tchekhov, extraites du recueil "Le Moine noir". Où l'on retrouve toute l'acuité de regard de l'auteur sur ses contemporains, et sa grande finesse d'analyse.

Dans la miche de pain qu'il s'apprête à avaler, le barbier Ivan Iakovlévitch découvre avec stupeur... un nez. Il s'en débarrasse sur le champ sans savoir que son propriétaire, le major Platon Kovaliov, vient de sauter de son lit en constatant avec effroi que ses narines ont pris la fuite. S'ensuit une course folle dans les rues de Saint Pétersbourg. Elle sera marquée par la rencontre entre Kovaliov et son nez, devenu étrangement autonome et se promenant habillé en conseiller d'Etat.

Lorsqu'un beau fantôme tombe amoureux, les nuits de l'heureux élu changent singulièrement.

Ce sont deux nouvelles de Anton Tchekhov, extraites du recueil Le Moine noir. Ce livre audio est composé du Moine noir, et de L'orateur.

Ou le récit du narrateur, qui se rappelle avec sensibilité de ses premiers émois amoureux, lorsqu'il était un jeune garçon de 11 ans...

Ce sont autant de nouvelles qui reconstituent l'atmosphère, les mœurs et les rêves d'une époque, celle de Tchekhov, celle de la Russie éternelle des grands auteurs et créateurs russes. A écouter séparément, elles sont des fables, parfois hilarantes et cyniques, parfois pathétique et tristes. A écouter les unes à la suite des autres, elles créent un tableau complet et pertinent de la Russie du XIXème siècle.

Tchékhov est un grand peintre de la société russe. Mais il a su dépasser le circonstanciel pour exprimer l'âme humaine dans ce qu'elle a de permanent. C'est pourquoi ses récits, un siècle après sa mort, continuent d'émouvoir les hommes, d'où qu'ils soient.

Ivan Andréiévitch, persuadé que sa femme le trompe est prêt à tout pour la confondre. Conçu comme un feuilleton radiophonique et interprété par quatre acteurs, ce programme a été diffusé à la radio.