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Chéri and its sequel, The End of Chéri, mark Colette’s finest achievements, in their brilliant, subtle, and frank investigations of love and power. Set in the Parisian demimonde in the last days of the Belle Époque, Chéri tells the story of Léa, a courtesan at the end of a successful career, and her lover, the beautiful but emotionally opaque Chéri. Chéri will soon enter into an arranged marriage, ending their six-year affair, which—they will each realize too late—has been the one real love of their lives.

Largely autobiographical, La Vagabonde recalls Colette's own years as a dance hall performer in turn of the century Paris, where she takes the listener backstage and into the demimonde of Renée Néré, an aging dancer, mime, and failed writer. Successfully evoking the excitement, the sounds, smells, tastes, textures, and colors of the Parisian dance hall, Renée describes her romance with her admirer, Maxime, and the downward slide of a young Piaf type singer named Jadin.

Sidonie-Gabrielle Colette, known as Colette, was a French author and woman of letters. She was also a mime, actress, and journalist. Colette is best known in the English-speaking world for her 1944 novella Gigi, which was the basis for the 1958 film and the 1973 stage production of the same name. Gigi became a celebrated stage musical and film; the stage production made a star of Audrey Hepburn, who was personally chosen by Colette for the role, and a dramatized adaptation is the centrepiece of this collection.

Au tournant du XXe siècle, on laisse de plus en plus à la jeune fille la liberté de choisir son mari ; une place est faite à ses préférences et plus encore à ses inclinations : on lui permet d'aimer, quitte à contredire les us et coutumes qui mettent l'amour après le mariage - la femme n'attend plus d'être mariée, d'avoir acquis une identité sociale par sa dot, pour éprouver des sentiments. D'où l'insistance de "Gigi" : être aimée comme elle aime ; échapper au conventionnel d'une vie mondaine où elle sera traitée en conquête de l'homme, faire-valoir négligeable de la masculinité qui l'entretient.

These glimpses "on tour" of the behind-the-curtain lives of members of the theatrical community are told with a deft hand. Selections include: "The Halt", "A Bad Morning", "The Circus House", "The Workroom", "Matinee", "The Starveling", "Love", "The Hard Worker", "After Midnight", "Lola", "Moments of Stress", "Journey's End", "The Accompanist", "The Cashier", "Nostalgia", "Clever Dogs", "La Fenice" and "The Master".

Claudine, 15 ans, vit à Montigny avec son père, homme distrait, plus préoccupé par les mollusques que par l'éducation de sa fille. Celle-ci fréquente la petite école du village, cadre principal des aventures décrites dans ce livre, présenté comme le journal intime de la jeune fille. Son quotidien est rythmé par les promenades avec sa sœur de lait Claire, qui lui raconte sa vie amoureuse, et les leçons de musique avec Antonin Rabastens qui lui fait la cour.

Léa de Lonval, une courtisane de près de cinquante ans, est la maîtresse de Fred Peloux, surnommé Chéri. À mesure qu’elle constate le manque de conviction croissant de son jeune amant, Léa ressent, avec autant émerveillement que d’amertume, les effets d’une passion qui sera la dernière. Pourtant, il suffira à Chéri d’épouser la jeune Edmée pour comprendre que la rupture avec Léa n’irait pas sans regrets.

Dans Sido, publié pour la première fois en 1930, Colette évoque le souvenir de sa mère tant aimée, puis son père, l’amour qui unissait ses parents et raconte son enfance heureuse au sein d’une campagne bourguignonne idyllique. Cette éducation harmonieuse a profondément marqué sa manière de vivre. Sous le personnage de l’écrivaine parisienne affleure la jeune fille qui apprit à vivre au rythme des saisons et à goûter la sensualité de la vie.

Claudine está nuevamente instalada con su adorado marido Renaud, con quien se ha reconciliado, pero invierte buena parte de su tiempo en aconsejar a la desafortunada Annie, cuya vida con Alain, un marido aburrido y dominante, tiene que cambiar de un modo radical. Con la ayuda de Claudine, Annie será por fin capaz de tomar las riendas de su existencia para conseguir una ansiada independencia.

Tras la excitación de un largo viaje de bodas, con una divertida estancia en su querido pueblo de Montigny, Claudine se asienta con Renaud en París, donde su matrimonio pronto se sume en una rutina de vida mundana, discusiones y una ausencia preocupante de atención. Sin embargo, justo cuando empieza a temer una existencia desabrida, un encuentro casual con la mujer de un amigo, la bella Rezi, arrastra a Claudine a un apasionado y desgarrador romance.

Continuación de Claudine en la escuela, aunque de lectura independiente, Claudine en París (1901) sigue a nuestra heroína en un viaje de descubrimiento por la ciudad de la luz, adonde se traslada con su distraído padre una vez finalizada su educación en Montigny. Con el desparpajo que la caracteriza, Claudine se aventura por los bulevares, asiste a conciertos y entra en contacto con las nuevas ideas de principios del siglo XX. Sin embargo, lo que de verdad le abre los ojos a la vida en la capital son las relaciones que entabla con su pintoresca familia parisina.

Primera de las cuatro obras dedicadas al personaje con el que Colette revolucionó la literatura francesa, Claudine en la escuela (1900) nos presenta a la protagonista a la edad de quince años, cuando está a punto de terminar su educación formal y aventurarse en la vida adulta. Rebelde, ingeniosa y efervescente, Claudine se mete en líos con sus compañeras, se burla de sus mayores, critica a los acartonados señores que tiene por maestros y compite con la directora del colegio por el afecto de la señorita Aimée, que ha despertado en ella algo más que amor por el conocimiento.

"Sido" et "Les Vrilles de la vigne" sont deux textes distincts de l’œuvre de Colette, tous deux d’inspiration autobiographique. Dans "Sido" (1930), Colette évoque le souvenir de sa mère tant aimée, puis son père, l’amour qui unissait ses parents et raconte son enfance heureuse au sein d’une campagne bourguignonne idyllique. Cette éducation harmonieuse a profondément marqué sa manière de vivre. Sous le personnage de l’écrivaine parisienne affleure la jeune fille qui apprit à vivre au rythme des saisons et à goûter la sensualité de la vie.

"Claudine s'en va" est le quatrième et dernier volet d'une "Tétralogie" retraçant, de l'enfance au mariage ("Claudine à l'école", "Claudine à Paris"), et du mariage au divorce ("Claudine en ménage", "Claudine s'en va"), la vie romancée de Colette. C'est ce qu'elle reconnaît de mauvaise grâce. Ainsi, à la question de savoir si "Claudine s'en va" reflète le moment où elle pense se séparer de son mari Willy, Colette répond : "Oh ! si peu. Je veux bien vous dire qu'il y a dans ce mince volume une coïncidence avec des circonstances de ma vie personnelle, mais elles sont de peu de poids, du moins de peu de poids littéraire".

À bien des égards, Renée, l'impétueuse narratrice de La Vagabonde, se pose comme le double de Colette qui signe ici son roman le plus personnel. Comme elle, sa jumelle littéraire est divorcée, actrice de music-hall, écrivaine et surtout farouchement indépendante. Elle se laisse pourtant toucher par Max, un homme beau, brillant et riche : une intrigue simplissime dont Colette a l'audace de prendre le contre-pied pour mieux interroger l'indépendance, le courage et la liberté des femmes et réaffirmer leur force.

Claudine et son père ont quitté leur village de Montigny pour s'installer à Paris, où la jeune fille va découvrir la vie parisienne avec le soutien de son cousin Marcel, son ami, son confident et son complice. Elle finit par s'habituer à la vie dans cette ville qu'elle trouvait dure au début, et commence à sortir et à mener une vie mondaine. Elle ne tarde pas de tomber amoureuse de Renaud, chroniqueur de la vie mondaine, un grand séducteur aux tempes grisonnantes. Malgré l'hostilité de Marcel dont c'est... le père, elle finit par épouser Renaud.

« Je veux faire ce que je veux. Je veux jouer la pantomime, même la comédie. » Précédemment parus dans divers journaux, ces textes de nature diverse – confidences, dialogues, textes courts, scénettes, poèmes en prose – ont été écrits lorsque Colette se sépare de son premier époux, Willy, et tombe amoureuse de Mathilde de Morny, dite Missy. C’est également l’époque où Colette monte sur scène et devient mime, des choix de vie osés au début du 20e siècle.

"Je trouvai aimables la couleur sourde et rouge des lumières voilées, la blanche flamme en amande des lampes à opium, l'une toute proche de moi, les deux autres perdues comme des follets, au loin, dans une sorte d'alcôve ménagée sous la galerie à balustres. Une jeune tête se pencha au-dessus de cette balustrade, reçut le rayon rouge des lanternes suspendues, une manche blanche flotta et disparut avant que je pusse deviner si la tête, les cheveux dorés collés comme des cheveux de noyée, le bras vêtu de soie blanche appartenaient à une femme ou à un homme."
C.

Personnage souvent insupportable : ambitieuse, égoïste, avare, capricieuse, Colette nous est pourtant étrangement proche et familière. Toute sa vie, en quête d'amour, souvent déçue, elle se retourne sans cesse vers son enfance pour retrouver celle dont elle n'a jamais réussi à se détacher, sa mère, Sido. Son génie réside dans une vision simple de la vie. A travers l'observation des êtres humaines, des animaux et des plantes, elle réalise ce miracle de parler un langage qui trouve un écho en chacun de nous. Elle possède en particulier l'art subtil de faire parler les animaux, notamment les chats, sans jamais leur prêter des sentiments humains. On a dit qu'elle était un des rares écrivains "à pouvoir être lu par les filles dans un bordel et les gens de goût extrêmement cultivés".

Ma mère et les bêtes, écrite en 1922, est l'une des nouvelles de La maison de Claudine. En 1947, Colette en fait une lecture, et c'est par cet enregistrement que commence le livre audio. Sa voix porte les couleurs de sa terre, aux "r" voluptueusement roulés. Les nouvelles du recueil racontent le temps où, petite fille, elle goûtait "la condition d'être une enfant de son village et d'avoir une mère au rire aigu de jeune fille".