Parce qu’il est l’un des artistes qui ont marqué le 20ème siècle et révolutionné l’art moderne, mais aussi parce qu’il nous semblait, finalement, ne pas si bien le connaître que çà. Nous sommes allés passer quelques jours en Catalogne, sur les pas de Joan Miro. Car si aujourd’hui son œuvre est universelle et exposée dans les plus grands musées du monde, les racines de sa création, elles, sont bien en Catalogne. C’est là qu’il est né, qu’il est devenu artiste et qu’il avait toujours besoin de revenir pour créer.

De son entrée à l'École des Beaux-Arts de Barcelone, en 1911, jusqu'à sa mort en 1983, Miro n’a jamais cessé de jouer avec les couleurs, les signes et les formes pour créer son propre langage visuel, reconnaissables entre mille, un vocabulaire aux frontières de l’abstraction, du surréalisme et de la poésie picturale.

Mais à la différence de Dali et Picasso, ses compatriotes artistes de la même époque, malgré sa renommée mondiale, il est toujours resté un homme simple, attachant, amoureux de la nature, et très attaché à sa terre.

Alors pour mieux cerner la personnalité de Joan, et comprendre l’œuvre de Miro, nous avons traversé les Pyrénées, à la découverte de 3 lieux essentiels dans son parcours :

- Le centre historique de Barcelone, qui l’a vu naître et grandir.

- La ferme familiale, le Mas Miro, au cœur de la campagne catalane, où il décide, un beau jour de 1911, de devenir artiste.

- Et la Fondation Miro, sur les hauteurs de la Barcelone, qu’il a créée, pour offrir à la Ville, à la Catalogne et aux générations futures, un lieu d’exposition et de création…

Un épisode réalisé en collaboration avec Tourisme Catalogne.

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Créée il y a plus de 250 ans, l'Ecole des Arts Décoratifs PSL forme aujourd’hui les artistes et les designers de demain. Chaque année, le dernier week-end de janvier, elle ouvre ses portes au public... Nous avons passé la journée aux Portes Ouvertes des Arts Déco. Et toutes les personnes croisées ce jour-là, dans les couloirs ou les ateliers, nous ont aidé à dresser un portrait de cette école. Tout en subjectivité et en diversité.

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Nous sommes allés rencontrer dans son atelier parisien, au cœur du quartier de la Goutte d’Or, le peintre Hervé Di Rosa. C’est ici qu’il vit et travaille, en famille… dans les murs d’une ancienne imprimerie, nichée au fond d’une cour d’immeuble…Le matin de notre enregistrement, il finissait les dernières toiles qui seront exposées prochainement à Paris, dans la Galerie Templon, en janvier 2025. A cette occasion, il nous a invités, exceptionnellement, à pénétrer dans le saint des saints, le cœur du réacteur, l’endroit où il peint. Une pièce en sous-sol, avec au centre, une table remplie de sprays et de pinceaux, et tout autour, des dizaines de toiles… certaines emballées, prêtes à partir, et d’autres, accrochées directement au mur, en cours de réalisation… L’exposition à venir s’appelle “Idoles et Trésors”.

De toile en toile, c’est un imaginaire qui ne semble jamais se tarir… Et ça fait 45 ans que ça dure… Il s’est fait connaître au tout début des années 80, en proposant avec ses collègues artistes de la Figuration Libre une peinture décomplexée, colorée, figurative, et volontairement accessible au plus grand nombre.

Il a grandi dans le Quartier Haut de Sète, avec un papa cheminot et une maman, femme de ménage, et même s’il a connu le succès très vite et très jeune, sa réussite ne l'a jamais éloigné de ses origines.

Il est enraciné dans la culture populaire et les hauteurs de Sète, et c’est d’ailleurs pour cela qu’il a fondé en 2000, dans sa ville natale, le MIAM, le Musée International des Arts Modestes, dont le but est d'accueillir toutes les formes d’art, même les plus marginales et tous les publics, même les plus éloignés.

Un lieu unique en son genre… comme ses peintures.

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