Théo Lacharmé, les sourcils froncés de concentration, se tenait au centre d’un cercle tracé à la craie d’or sur le sol de pierre froide de la salle d’entraînement. À ses côtés, Voo Assu-Kombé battait des ailes délicatement, une lueur déterminée dans ses yeux tels deux saphirs scintillants. Autour d’eux, des bougies flottaient en l’air, dégageant une douce lumière qui dansait sur les murs ornés de fresques représentant de grands magiciens du passé. Il y avait Merlin, Miss Tick, Le Génie et plein d’autres encore…
« Concentration, Théo ! Ressens la magie qui t’entoure », encouragea Léonard, leur mentor aux cheveux argentés et à la barbe savamment taillée, enveloppé dans une robe de mage teinte de bleu nuit.
Les jeunes apprentis exécutaient un exercice d’équilibre magique, visant à maintenir simultanément en lévitation une collection hétéroclite d’objets : des plumes, des pierres précieuses et des gouttes d’eau suspendues. Leurs mains, guidées par une volonté ferme, trahissaient un tremblement presque imperceptible sous l’effort intense.
« Encore une fois », souffla Théo, sa baguette magique T110 serrée dans sa main. Il prononça l’incantation, mais au lieu de la symphonie harmonieuse de lévitation, une plume s’enflamma brusquement, une gemme éclata dans un tintement cristallin et une goutte d’eau prit la forme d’une grenouille qui coassa avant de retomber avec un plop comique.
« Par les chapeaux pointus des anciens de la Galaxie Céleste S24 ! », s’exclama Théo, le visage mêlant consternation et amusement. La baguette T110 vibrait d’une énergie capricieuse, libérant des étincelles turquoise qui picotaient ses doigts.
« Je crois que ta baguette est plus malicieuse qu’un lutin farceur », plaisanta Voo, ses ailes scintillant dans un rire silencieux.