Théo et Voo, le cœur battant à l’unisson avec l’excitation de leur quête, se tenaient au seuil d’une forêt aussi ancienne que les mystères qu’elle abritait. Sous le couvert des branches entrelacées, ils contemplaient leur avenir – un sanctuaire pour les esprits curieux et les âmes assoiffées de magie.
« Imagine, Voo » s’exclama Théo, ses yeux étincelant de possibilités, « une école nichée parmi ces arbres centenaires, où la canopée elle-même deviendrait notre plafond enchanté ! »
Voo, avec son sourire aussi lumineux que ses cheveux argentés, tournoya dans une danse spontanée, ses ailes délicates scintillant dans la lumière tamisée. « Oui, et nos salles de classe seront baignées de cette douce lueur verte, chaque recoin bourdonnant d’enchantements ! »
« Et si on avait un observatoire dans les plus hautes tours ? » ajouta Théo, sa voix portant les notes d’un rêveur invétéré. « Pour que nos élèves apprennent les secrets des étoiles ».
« Parfait ! » s’écria Voo, « et avec les cours d’eau environnants, nous aurions toujours un murmure mélodieux pour accompagner nos sortilèges ».
Avec un hochement de tête complice, ils franchirent le seuil de verdure vers l’inconnu, chaque pas comme un serment silencieux à leur vision commune. La forêt accueillit Théo et Voo dans son étreinte feuillue, ses senteurs d’humus et de floraison fraîche tapissant leurs sens.