• De la neige, mais pour combien de temps ? - L'info s'éclaire du vendredi 22 novembre 2024
    Nov 22 2024

    Nos invités :

    - Françoise Vimeux, climatologue directrice de recherche à l'IRD

    - Laurent Romejko, présentateur de l'émission météo à la carte sur France 3

    - Gael Musquet, météorologue spécialiste de l'anticipation des catastrophes naturelles

    - Sandy Plas, journaliste indépendante spécialiste des enjeux liés à la montagne

    Une partie de la France est toujours paralysée par la neige ce vendredi 22 novembre 2024, même si cette neige tombée à gros flocons est une source de ravissement pour beaucoup d'entre nous. Pour autant, une inquiétude demeure: la neige va-t-elle se faire de plus en plus rare dans nos contrées ? Faut-il s'étonner d'avoir de la neige un 21 novembre ? Gael Musquet rappelle qu'un tel épisode n'était pas arrivé depuis 2010, cet événement précoce, soulève comme problématique la difficulté de prévoir son intensité. Pour Françoise Vimeux, la situation météorologique est assez classique, la question c'est de savoir si le changement climatique c'est "la même météo qu'avant mais un peu plus chaude" ou "est ce qu'on va voir se dessiner de nouvelles situations météorologiques comme des descentes d'air polaire plus fréquentes". La neige est attendue en montagne chaque année, de quoi se réjouir car "ces premières neiges sont importantes pour la saison" et permettent de faire durer la neige plus longtemps, explique Sandy Plas. Elles permettent également de limiter le risque d'instabilité et d'avalanches ajoute Laurent Romejko. Dans le futur, ce qui se profile c’est l’apparition d’une montagne à deux vitesses et un phénomène de report des skieurs des domaines de moyenne montagne vers les grands domaines. Dans les territoires de moyenne altitude, le ski est déjà en train de disparaître, en effet sur les 50 dernières années "on a déjà perdu un mois d’enneigement" rappelle Françoise Vimeux.

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  • Colère agricole, censure… Michel Barnier en sursis ?
    Nov 21 2024

    Nos invités :

    • Valérie Lecasble, éditorialiste politique au quotidien LeJournal.info
    • Patrice Moyon, chroniqueur économique et sociale à Ouest France
    • Roland Cayrol, politologue et directeur conseil de Régions Magazine
    • Frédéric Micheau, directeur général adjoint d’Opinion Way

    La mobilisation agricole se poursuit dans le sud ouest. Mercredi 20 novembre 2024, après des opérations escargot, les agriculteurs de la coordination rurale ont décidé d’investir une partie du port de Bordeaux. Même modus operandi que ces derniers jours : du fumier et des déchets déversés pour bloquer les entrées. Le choix de ce port est hautement stratégique. À Poitiers, c’est un entrepôt de Leclerc qui est bloqué par les manifestants au bonnet jaune. Le syndicat radical de la coordination rurale maintient toujours son objectif : provoquer le chaos et une pénurie alimentaire pour se faire entendre. Une situation provoquée par l’accord de libre échange négocié entre l’Union Européenne et le Mercosur, qui pénaliserait, selon ses opposants, les agriculteurs français dans la concurrence internationale.

    Quels sont les liens entre le syndicat et le Rassemblement national ? Peut-on entendre leurs revendications s’ils sont des partisans d’un parti d’extrême-droite ? Comment Marine Le Pen entend-elle défendre la cause des agriculteurs, elle qui menace le gouvernement d’une censure avant Noël, mais qui s’est pour l’instant fait discrète dans l’hémicycle, sans opposition frontale avec les ministres ? La trêve entre le Rassemblement national et le gouvernement de Michel Barnier touche-t-elle à sa fin, alors que le Premier ministre semble plus fragile que jamais ? Les agriculteurs français peuvent-ils se battre contre une décision prise à l'échelle européenne ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

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  • Insécurité, budget… Le casse-tête des maires - 20 novembre 2024
    Nov 20 2024

    Nos invités :

    • Alix Bouilhaguet, éditorialiste politique à Franceinfo TV
    • Martial Foucault, professeur à Sciences Po et chercheur au CEVIPOF
    • Stéphane Zumsteeg, directeur du département Politique et Opinion d’IPSOS

    Des maires au bord de la crise de nerf alors que leurs missions et leurs charges ne cessent d’augmenter… La coupe est pleine ! Le gouvernement leur impose cinq milliards d’euros d’économies. Pris à la gorge, les élus alertent sur les conséquences d’une telle coupe budgétaire. « L’État ampute le budget municipal de la ville de Tours de 7 milliards d’euros. On les prend où ? » peut-on lire dans une rue commerçante d’Indre-et-Loire. C’est le dilemme qu’a décidé de placarder la mairie sur ses murs pour alerter les contribuables sur cette impasse budgétaire qui menace les associations, privées de subventions, mais également la police municipale. Tours n’est pas la seule ville qui se mobilise pour sauver ses finances.

    À Troyes (10) ou à Bordeaux (33), les maires ont également décidé de donner de la voix pour se hisser contre les coupes budgétaires à hauteur de 3% prévus par le gouvernement. Ces réductions, annoncées dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, affectent directement les capacités des mairies à répondre aux besoins croissants de leurs administrés. Les maires, en première ligne face aux enjeux sociaux, économiques et climatiques, dénoncent une diminution de leurs marges de manœuvre financières. Ces coupes touchent des domaines essentiels tels que la rénovation des infrastructures, les services publics de proximité et les investissements pour la transition écologique. « On nous demande de faire plus avec moins, mais ce n’est plus tenable. Nos communes risquent l’asphyxie » déclare un maire d’une petite commune rurale lors d’un récent rassemblement à Paris. Le gouvernement justifie ces mesures par la nécessité de réduire le déficit public et de respecter les engagements européens. Le Premier ministre Michel Barnier a néanmoins promis d’ouvrir un dialogue avec les élus locaux pour examiner les moyens de compenser ces réductions, notamment par une meilleure redistribution des recettes fiscales. Les maires espèrent que les Assises des territoires prévues prochainement permettront d’aboutir à des solutions concrètes. La crise qui s’installe entre le gouvernement et les collectivités territoriales illustre une fracture croissante entre l’État central et les territoires, dans un contexte de défiance générale envers les institutions.

    Malgré une coupe drastique dans les caisses des municipalités, les maires promettent de ne pas augmenter les impôts pour compenser ces économies. Ils espèrent surtout que le gouvernement allégera la facture d’ici la fin de l’année. Réunis à Versailles pour le congrès des Maires, certains élus arborent une écharpe noire en signe de protestation. Alors, comment contenir la grogne des élus au bord de l’asphyxie ? Le débat est ouvert avec nos invités.

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  • Ukraine, missile longue protée… et engrenage ?
    Nov 19 2024

    Invités :

    • Pascal Boniface, géopolitologue, directeur de l’IRIS, auteur de la BD Géostratégix ‘Dunographic)
    • François Beaudonnet, rédacteur en chef de la rédaction européenne de France Télévision
    • Patricia Allémonière, spécialiste des questions internationales, ancienne grande reporter à TF1 et autrice du livre “Au cœur du chaos”

    Depuis la réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche, les cartes de la géopolitique internationale sont rebattues. Alors que les troupes nord-coréennes sont désormais engagées aux côtés de la Russie, Volodymyr Zelensky, lui, s’est rendu sur deux points de la ligne de défense russo-ukrainienne le lundi 18 novembre 2024. L’occasion de décorer et remercier les soldats après plus de deux ans de conflit. Le même jour, le président sortant Joe Biden a donné son accord à l’Ukraine pour l’utilisation de missiles longue portée après plusieurs mois d’attente. Serait-ce un nouveau tournant dans cette guerre ? Pour le Kremlin, cette autorisation impliquerait une escalade. “La réponse de la Russie dans un tel cas sera appropriée et se fera sentir”, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe. De son côté, le président Macron salue cette décision, motivée par l’arrivée de l’armée nord-coréenne “sur ce qui est le sol européen”. Toutefois, l’Allemagne, premier fournisseur d’armes à l’Ukraine, refuse toujours de livrer ses missiles longue portée.

    Après plus de 100 jours de combat, Pascal Boniface regrette que cette décision arrive trop tard. “Ça ne va pas changer le cours de la guerre”, explique-t-il. Donald Trump qui se dit anti-guerre aurait été au courant de cette décision et aurait même pu en parler avec l’actuel président des États-Unis. En effet, comme l’indique Patricia Allémonière, l’intérêt des États-Unis n’est pas dans une Ukraine détruite face à la Chine et la Corée du Nord qui pourraient décider de déclencher une guerre en Corée du Sud ou à Taïwan par exemple. “Il faut regarder ce qu’il se passe sur l’extrême-est et dans le pacifique”, déclare l’ancienne grande reporter.


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    1 hr and 21 mins
  • Budget, plans sociaux, grèves… Michel Barnier à la peine - 15 novembre 2025
    Nov 15 2024

    Nos invités :

    • Jonathan Marie, professeur d’économie à l’Université Sorbonne Nouvelle
    • Laure Salvaing, directrice générale de Verian France
    • Serge Climino, journaliste politique à France Télévisions
    • Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue Politique et Parlementaire

    Michel Barnier, à la rencontre des représentants des départements… Ces derniers sont furax depuis l’annonce des coupes budgétaires drastiques annoncées par le Premier ministre. Ces restrictions financières touchent des secteurs clés, tels que les aides sociales, l'entretien des infrastructures ou encore les services d'urgence. Les élus locaux dénoncent une réduction de leurs moyens d’action, rendant de plus en plus difficile l'accompagnement des populations vulnérables. Ils soulignent que ces décisions accentuent les inégalités territoriales et mettent en péril l'équilibre des collectivités, appelant le gouvernement à reconsidérer ses priorités pour préserver les services publics essentiels.

    Depuis sa remise en service, l’ancien négociateur, déjà rompu à l’exercice, n’a pas l’air de faire campagne. Certains lui reprochent son positionnement politique jugé opportuniste, oscillant entre les sensibilités centristes et conservatrices, depuis sa candidature à la primaire des Républicains. D'autres dénoncent son discours parfois perçu comme trop technocratique et éloigné des préoccupations des citoyens. Par ailleurs, ses propositions sur des sujets tels que la souveraineté nationale ou l'immigration ont suscité des débats, alimentant des tensions au sein de son propre camp politique.

    Alors que les appels à la grève et les plans sociaux se multiplient, le gouvernement est de nouveau dans le viseur des paysans. Les tensions aussi bien économiques que sociales sont palpables. Et les agriculteurs s’apprêtent à durcir le ton. Ce lundi 18 novembre 2024, ces derniers ont prévenu : la grève s’organise. La FNSEA des jeunes agriculteurs a lancé un appel à une mobilisation nationale pour interpeller les pouvoirs publics. Comment expliquer ce regain de colère après les grandes manifestations de l’hiver dernier ? Visiblement les agriculteurs ont le sentiment qu’ils ne sont toujours pas entendus et que leur métier leur échappe. En signe de protestation, des pneus usagés ont été déversés devant une entreprise accusée d’importer du vin de l’étranger. Une nouvelle démonstration de la grogne agricole qui réaffirme un malaise grandissant. Cette gronde prend de l’ampleur un peu partout en France, dans un contexte difficile.

    Alors, comment Michel Barnier se sortira de l’impasse ? Le débat est ouvert avec nos invités.

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    1 hr and 20 mins
  • France-Israël, un match sous haute tension
    Nov 14 2024

    Nos invités :

    • Rachel Binhas, journaliste au service société de Marianne
    • Audrey Goutard, journaliste spécialiste des faits de société pour Franceinfo TV
    • Gaël Sliman, président et cofondateur de l’institut Odoxa


    Toute l’équipe du stade de France est aux aguets pour s’assurer que le match de football entre la France et Israël, qui se déroulera ce jeudi 14 novembre 2024, se passe en toute sérénité. C’est plus de 2500 agents de sécurité qui sont mobilisés pour l’occasion, ainsi que des jauges mises en place dans les gradins : seuls quelque 15 000 spectateurs pourront assister au match, alors que le stade possède une capacité de 80 000 places. Tout est fait pour ne pas reproduire les émeutes qui se sont produites à Amsterdam le jeudi 7 novembre dernier, suite au match entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv. Des supporters israéliens ont en effet été poursuivis et frappés dans différents endroits de la capitale néerlandaise, des attaques antisémites rapidement qualifiées de pogrom par Benyamin Netanyahu. Un débordement lié au contexte de la guerre à Gaza, qui a amené le débat entre les pro-Palestiniens et les pro-Israéliens au sein du monde des supporters de football.


    Est-ce que le match France-Israël va se dérouler sans encombre dans un contexte de crise internationale tendu ? Que signifie être Juif aujourd’hui, en France ? Comment protéger les Juifs français et continuer la lutte contre l’antisémitisme ? La politique a-t-elle sa place dans le sport ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.

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    1 hr and 21 mins
  • Retraites, le bon coup de Laurent Wauquiez - 13 novembre 2024
    1 hr and 21 mins
  • Industrie, économie… Pourquoi l’Europe décroche ?
    Nov 12 2024

    Nos invités :

    • Élie Cohen, économiste, directeur de recherche émérite au CNRS
    • Véronique Riches-Flores, économiste, fondatrice de RichesFlores Research
    • Isabelle Raymond, cheffe du service économie et social à franceinfo


    L’horizon s’assombrit dans le ciel économique français. Les plans sociaux et les menaces de suppressions de postes se multiplient. 2400 emplois chez Auchan, deux sites industriels fermés, et 1250 postes en moins chez le géant du pneu Michelin, ou encore 450 menacés chez Vencorex, fabricant de peintures près de Grenoble en redressement judiciaire. De nombreuses menaces sur l’emploi que confirme le gouvernement : doit-on s’attendre à une série noire économique dans les mois à venir ?


    Certains indicateurs sont petit à petit en train de virer au rouge. Il y a par exemple plus de 66 000 défaillances d’entreprises dans tout le pays, un record. Les chiffres du chômage, descendus à 7%, pourraient flamber à nouveau, et grimper à 8% l’année prochaine. Une nouvelle hausse du chômage qui pénaliserait politiquement Emmanuel Macron, lui qui a fait du retour au plein emploi sa priorité depuis 7 ans.


    Comment expliquer ce brutal retournement économique de la France, mais aussi en Allemagne ? Comment endiguer le phénomène ? Quel est l’impact de l’inflation sur la globalité de l’économie du pays ? Est-ce qu’une réduction de la fiscalité sur les entreprises pourrait aider l’emploi ? Quels sont les secteurs les plus à risque ? À quel point les travailleurs français sont-ils pénalisés par la concurrence internationale ? Nos experts en débattent sur le plateau de l’Info s’éclaire.



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    1 hr and 21 mins