Saviez-vous qu’en louant un vêtement, vous réduisez par 70 sa production sans en diminuer l’usage ?

Après une prise de conscience du désastre environnemental de l'industrie textile et convaincue que la mode peut s’inscrire dans une économie circulaire, Marie Pancotti fonde Menthe à l’eau en 2023, une entreprise dédiée à la location en ligne de vêtements et objets de puériculture pour femmes enceintes, allaitantes ou en post partum. Un service de location unique qui permet aux femmes, à chaque étape de leur maternité, de sélectionner des pièces tendance, responsables et de qualité, adaptées à leurs envies, mais aussi de se procurer des accessoires d’équipements pour bébé dont le coût est élevé et l'utilisation éphémère.

L'entreprise a été pensée éthique et durable dans sa globalité. Le business model se veut circulaire via plusieurs formules d’abonnement dans lesquelles la cliente sélectionne les pièces de son choix, reçoit les vêtements, les porte et recommence. Les marques partenaires sont responsables et engagées, les vêtements sont fabriqués en circuit court, les emballages sont réutilisables et conçus dans des matières peu polluantes et les livraisons se font le plus souvent à vélo.

Pour structurer son offre et permettre à son entreprise d’être à la fois durable et rentable, Marie s'est d'abord inscrite à plusieurs concours d’entrepreneurs et a bénéficié de divers accompagnements. Des programmes qui l'ont aussi aidée à développer son réseau et accroître sa visibilité.

Dans ce podcast, elle prouve qu’avec volonté et détermination, repenser sa consommation est non seulement primordial mais à la portée de tous.

Dans cet épisode, retrouvez :

• La genèse de Menthe à l’eau et la prise de conscience de Marie Pancotti sur les effets désastreux de la fast fashion sur l’environnement
• L'offre Menthe à l’eau pensée durable et éthique dans sa globalité
• L’accompagnement de Marie Pancotti pour structurer son projet et accroître sa visibilité
• Des questions du tac au tac sur la transition écologique et des réponses ultra spontanées
• Les ambitions de Menthe à l’eau
• Les conseils de la jeune entrepreneure à tous ceux qui aimeraient verdir leurs pratiques

Plongez dans l’histoire de Menthe à l'eau, une entreprise engagée pour réduire l’impact environnemental de son dressing.

Le conseil de l'entrepreneur :

Il ne faut pas avoir peur d'y aller par étape. Tout n'est pas parfait au début et on peut s'améliorer au fil du temps. La clé c'est avant tout de se faire confiance et de prendre du plaisir.

Saviez-vous qu’en moyenne, une manifestation de 5 000 personnes génère 2,5 tonnes de déchets et consomme 1 000 kWh d’énergie et 500 kg de papier ?*

Devant l’urgence climatique, Juliette Guérillot, co-fondatrice de BDL event, prestataire technique événementiel pour les particuliers et les professionnels, s’engage à limiter l'impact environnemental du secteur de l’événementiel. Si la durabilité fait partie de l'ADN de l’entreprise, la co-fondatrice admet qu’elle doit de plus en plus répondre aux besoins des parties prenantes à la recherche de prestataires responsables, et se conformer à la réglementation qui demande aux entreprises de réduire le gaspillage et les déchets.

Gestion proactive des déchets (l’entreprise a même un poulailler pour réduire sa production de déchets), récupération d’eau de pluie pour nettoyer le matériel, mutualisation des trajets pour baisser les émissions de carbone liées au transport, mise en place de panneaux solaires, achats des consommables principalement en France et en Europe... Chez BDL event, la transition écologique est portée collectivement pour conjuguer le durable et l’éphémère.

Pour aller encore plus loin dans le développement durable et atteindre le bilan carbone le plus faible possible, Juliette Guérillot a entamé en 2023, une démarche de certification ISO 20121 qui fournit des solutions adaptées aux enjeux du secteur événementiel.

Si elle reconnait que des efforts restent à poursuivre, notamment sur le transport qui représente une source majeure d’émissions de gaz à effet de serre et sur la compensation carbone, elle prouve que la transition écologique est avant tout une question de volonté !

*Source : Ademe

Dans cet épisode, retrouvez :

- Production de déchets, consommation énergétique, émissions de gaz à effet de serre... Les effets néfastes de l’organisation d’événements sur l’environnement,

- Les bonnes pratiques de BDL event pour s'engager progressivement dans la transition écologique, Sa démarche pour obtenir la certification ISO 20121, une norme qui fournit des solutions concrètes pour organiser des événements durables,

- Les défis rencontrés par l’entreprise : coût financier des actions, sensibilisation des équipes, effort collectif qui doit être mené par l’ensemble des acteurs de la filière,

- Les conseils de Juliette Guérillot à tous ceux qui voudraient s’engager dans la transition écologique.

Plongez dans l’histoire de BLD event, une entreprise engagée pour rendre l’événementiel plus vert !

Le conseil de l’entrepreneur :

C’est important de prendre le temps de faire les choses. Il faut se poser, réfléchir à ce qu’on veut faire, se poser les bonnes questions, se demander où est-ce qu’on voudrait aller... Dans la transition écologique, même les petites actions comptent.

Après des études de commerce et une expérience professionnelle dans une startup parisienne pour découvrir les rouages de l’entrepreneuriat, Hector de Bartillat crée son entreprise en 2017. Il fonde avec deux associés La chaise française : une marque innovante de mobilier contemporain 100% Made in France.

Dans une filière où l’impact environnemental est encore très élevé et de nombreuses entreprises désindustrialisent leur production dans d’autres pays d’Europe, Hector de Bartillat s’engage pour créer des collections durables avec une fabrication entièrement française, des circuits courts, une empreinte carbone réduite, et des matériaux recyclables et respectueux de l’environnement. Le tout à un prix abordable pour permettre à chacun, quel que soit son style et son espace, de s’équiper en mobilier beau et durable : c’est La chaise pour tous.

Mais créer une entreprise Made in France n’est pas exempte de défis. Tout d’abord, Hector a dû trouver une usine capable de produire un certain volume attendu et fabriquer exclusivement en France avec des matières durables et de qualité provenant de fournisseurs français (bois issu de forêts certifiées PEFC, peinture à l’eau...). Il doit aussi collaborer régulièrement avec des designers qui partagent les mêmes valeurs pour développer des produits aussi modernes que responsables, comme Margaux Keller avec qui il a créé l'emblématique chaise ML10.

Désormais, l’entrepreneur cherche à élargir sa gamme pour proposer de nouveaux types d’assises dans des matières toujours plus durables et recyclables.

Dans cet épisode, retrouvez :

• Le parcours d’Hector de Bartillat,
• La genèse de La chaise française, et la volonté d'Hector de créer du mobilier français avec le plus faible impact environnemental possible,
• Des questions/réponses du tac au tac : les défis rencontrés lorsqu’on crée une entreprise 100% Made in France, les ambitions d’Hector pour inscrire La chaise française dans une démarche encore plus durable et responsable, ses conseils aux entrepreneurs qui se lancent ou qui voudraient “verdir” leurs pratiques.

Plongez dans l’histoire de La chaise française, La chaise pour tous !

Le conseil de l’entrepreneur :

"La transparence et la traçabilité sont essentielles quand on inscrit son entreprise dans une démarche durable. Si les informations sur les pratiques d'une entreprise et sur ses produits ne sont pas faciles à trouver, c’est que l’entreprise tente de noyer l’information."

Camille Zamo est la repreneuse de la marque iconique Archiduchesse made in France créée en 2009, qui prône des chaussettes funs et décalées.

Après 9 ans d'expérience dans le e-commerce et le e-marketing digital pour une marque de mode de luxe, Camille se rend compte qu'elle ne peut plus évoluer, qu'elle a fait le tour de ce qu'elle sait faire dans son entreprise. Elle a alors envie d'explorer ses propres idées, de tester sa créativité et de se challenger.

C'est en accompagnant son mari dans la création de son entreprise, qu'elle en découvre la complexité.  La reprise d'une structure existante lui semble beaucoup plus abordable et plus rapide. La reprise, c’est aussi le moyen pour Camille de faire perdurer l’entreprise familiale, une volonté qui l’anime.

C’est alors qu’elle reprend, en 2016, Archiduchesse, à un moment où la marque commence à être un peu en décroissance. Le défi de Camille est alors de redonner un « bon coup de boost » à la société. Défi qu’elle relève facilement grâce à sa solide expérience en e-marketing.

Pour elle, être accompagnée dans son projet de reprise d’entreprise est essentiel. Sa famille mais aussi des experts de la reprise l’ont aidé tout au long de son parcours : business plan, négociations du prix de rachat, contrat...

Une fois à la tête de l'entreprise, le plus compliqué pour Camille a été de restructurer l'entreprise en externalisant les expéditions afin de pouvoir se concentrer essentiellement sur le e-marketing et les produits.

Les efforts de Camille ont fini par payer. L'entreprise a enfin repris le chemin de la croissance. En 2020 le chiffre d’affaires a fait un bon de 40% !

Ingénieure de formation, Anne a passé des années dans l'industrie informatique, à mille lieues de la décoration d'intérieur. Elle avait envie de se stimuler et d'être son propre patron. Le déclic s'est produit en 2016. Elle quitte Microsoft à un moment où ses enfants sont grands et où elle peut se lancer dans un projet personnel. Elle sent que c'est le bon moment pour se lancer.

Sa motivation était l'envie de créer un bon et beau produit. Elle a dû tout d'abord se former à la reprise d'entreprise : comment chercher et trouver la cible (le plus dur), évaluer, négocier l'entreprise, aller voir les banquiers puis s'est rapidement entouré d'un expert-comptable et d'un avocat d'affaires.

Anne a ensuite sélectionné une douzaine d'entreprises à reprendre, et seulement 3 dossiers l'ont vraiment accroché. Elle a sollicité en tout une douzaine de banques et essuyé beaucoup de refus de financement parce qu'elle n'était pas du métier, que l'entreprise était jugée trop petite avec un CA instable d'une année sur l'autre. Entre le moment où elle se lance dans le projet et le moment où elle arrive à la tête de l’entreprise, il se passe 18 mois. C'est un chemin très incertain, avec des hauts et des bas, beaucoup de doutes, de déceptions et d'attentes. A son arrivée à la tête de l’entreprise, l’atelier se contentait de réaliser les commandes arrivantes sans réel plan de développement. Anne a donc eu besoin de dynamiser commercialement et développer le chiffre d’affaires.

Aujourd'hui elle nous livre ses conseils à tout futur repreneur : considérer la recherche de la cible à racheter comme un job à temps plein, y consacrer énormément d’énergie, explorer toutes les pistes, et en parler beaucoup autour de soi.

Rencontre avec Aurore Lebon, présidente de Gauthier & Cie.

Après avoir suivi une formation au sein de l'ESSEC, Aurore fait carrière dans le domaine des fusions-acquisitions et du conseil en stratégie. Au fil du temps, diriger sa propre structure est devenu une évidence.

Ne se sentant pas encore prête pour reprendre une structure existante, elle a créé dans un premier temps, deux sociétés de conseil en stratégie. Enrichie d'une dizaine d'années d'expériences en tant que cheffe d'entreprise, elle se lance dans l’aventure de la reprise avec la fervente volonté de “pérenniser un savoir-faire français !” En quête de l’entreprise qui lui correspond, elle trouve en Gauthier & Cie, un parfait compromis entre ses objectifs et ses valeurs. Fondée en 1888, Gauthier & Cie est une entreprise spécialisée dans les tringles et mécanismes de stores de haute qualité.

Après des débuts assez difficiles, tiraillée comme tout repreneur entre l’envie d’imprimer sa marque et l'importance de ne pas chambouler les choses trop vite, Aurore réussit à relever ce challenge grâce à une qualité primordiale : l’humilité. Selon elle, il est important d’arriver dans une entreprise avec l’objectif de savoir comment elle fonctionne, et non pas de chercher à la révolutionner du jour au lendemain.

Persévérante et courageuse, Aurore Lebon nous raconte dans ce podcast son parcours inspirant et nous partage ses bons conseils et son expérience pour réussir à bien se lancer dans l’aventure de la reprise d’entreprise !

C’est sur les bancs de l’école supérieur de la Parfumerie, qu'Anthony Toutlemonde, Paul Richardo et Victorien Sirot veulent créer leur entreprise, leur parfum.

Après quelques recherches, ils découvrent la parfumerie VIOLET et tombent immédiatement amoureux de son histoire à tel point qu’ils décident de la reprendre en 2017. Malgré leur inexpérience d’étudiants, les dépôts de bilan successifs de la maison VIOLET, la frilosité de leur entourage quant au projet de reprise, leur passion grandissante pour la marque ne les quitte pas.

Les trois copains d’école se lancent dans l’aventure de racheter cette coquille vide avant la fin de leurs études. Ils ont le souhait de faire revivre cette marque historique de 1827, tout en la mettant au goût du jour en créant de nouveaux parfums.

C’est en toute transparence, avec humour, humilité et passion qu’Anthony et Paul se livrent pour nous, sur leur parcours de repreneur, leur découverte des étapes importantes de la reprise d’entreprise, l’importance de se faire accompagner par un avocat pour la négociation du prix avec les fonds d’investissement, trouver le bon rythme entre l’école et la vie d’entrepreneurs, et obtenir la légitimité de leur marque par la connaissance parfaite de son histoire.

Aujourd’hui l’entreprise est rentable. Les 3 associés arrivent à se dégager un revenu croissant au fur et à mesure de leurs créations. Quand la fougue de la jeunesse est confrontée aux codes de la reprise.

Rencontre avec Grégoire BRUNET, président co-fondateur de O2feel, entreprise de conception de vélos électriques made in France.

C’est lors d’un voyage en Asie que Grégoire BRUNET et Jean Bataille ont pu constater l’engouement des populations pour les véhicules électriques deux roues, très répandus dans cette région du monde. Les deux amis y voient donc une belle opportunité à saisir, reviennent en France avec le projet de développer le vélo électrique sur le marché local et créent O2feel.

Avec cette idée innovante pour le marché européen, O2feel s’est, au fil des années, implantée et développée dans le paysage des startups françaises. En mars 2020, la pandémie du Covid-19 vient perturber leurs plans, amenant inquiétude, pression et remise en question. Cette crise sanitaire a bousculé nos habitudes, nos modes de vie et de consommation… Mais très rapidement, les deux associés savent rebondir en remarquant la tendance émergeant sur le secteur de la mobilité. Le vélo apparaît comme une solution et semble devenir un des moyens de transport privilégiés au vu des mesures sanitaires et gestes barrières.

Conscients que leur dépendance aux industries asiatiques n’est pas une solution pérenne, Grégoire et Jean ont su tirer profit de la crise en mettant en place leur première ligne d’assemblage en France. Ce véritable atout concurrentiel est pour eux un moyen de pouvoir être plus réactif, de limiter les transports de pièces et d’avoir un produit plus en phase avec leurs valeurs.

Ce marché extrêmement dynamique et en forte croissance, leur permet d’être constamment sur de nouveaux projets ainsi que de stimuler la motivation des équipes, point plus qu’important pour Grégoire BRUNET qui met un point d’honneur à conserver leur culture d’entreprise et à s’entourer de passionnés de vélo.