La nourriture soutient le ciel des Chinois. Le bleu céleste par-dessus nos têtes sent la bonne cuisine, mêlée de gingembre, d’échalotes et de sauce de soja. Sur la gastronomie, Lao Tseu a dit : « Vider son cœur, remplir son ventre. »

Né à Namur en 1899, mort en 1984, Henri Michaux est un poète français qui a originalement marqué la littérature mondiale. On partage une remarque : une de ses originalités provient de la sagesse de vacuité propre au taoïsme.

Le Yin et le Yang sont les deux signes les plus universellement connus de la culture chinoise. Dans la philosophie chinoise, c’est l’alternance et l’interaction entre ces deux éléments qui font tourner le monde. C’est aussi une idée de base dans le livre de Lao Tseu.

Aujourd’hui nous allons aborder une notion essentielle dans la pensée de Lao Tseu, « Wu Wei », communément traduit en français par « non-agir », un terme très simple de premier abord mais qui n’est pas si évident à comprendre, « non-agir » n’équivaut pas à ne rien faire-il s’agit plutôt de « agir par le non-agir ».

Lao Tseu serait né aux environs de 570 avant J.-C., dans le pays de Chu. La légende raconte qu’il est conçu par le passage d’une comète lorsque sa mère était assise sous un prunier, et que l’enfant demeura 80 ans dans le ventre de sa mère, il vint au monde avec barbe et cheveux blancs, ainsi que des oreilles aux lobes très longs, signe de vieux et de sagesse.