Comment trouver sa place dans le monde d’aujourd’hui ? Ce monde qui accélère, qui secoue, qui demande sans cesse de s’adapter... Peut-être qu’il faut commencer par laisser de l’espace à nos ressentis, revenir au corps, le regarder, l’habiter, le célébrer.

Pour cet épisode, je vous propose d’écouter, ou réécouter, les mots incarnés d'Ananda DEVI, poétesse née en 1957 à l’Ile Maurice. Dans ses textes, jouant avec le reflet dans le miroir, elle suggère de se délivrer du poids de la honte, être en paix avec tout ce que l’on porte, conquérir le droit au plaisir. Le corps a ses désirs…. Et ses désirs nous enseignent un chemin vers la lenteur, la liberté, l’intensité. Des désirs comme des ressources pour accueillir le monde tel qu’il va !

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie qui réchauffe l'hiver

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.

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Conception et lecture : Mathilde VERMER

Enregistrement et Montage : Mickaël GIUNTA

Design graphique : Adèle LAPARRA

Accompagnement podcast : Collectif Pousse - Caroline FRANQUET

Photo issue de la série “Sicilia” © Ferdinando SCIANNA / Magnum Photos, 1987

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Pour cet épisode, je vous fais (re)découvrir 3 voix francophones : Imasango, Vénus Khoury-Ghata, Hélène Dorion. Trois poétesses puissantes qui savent manier symboles et mots, transmettre un regard sur l’existence, arrêter le temps pour nous mettre à l'écoute de nos ressentis profonds.

A travers ces textes, nous avons un aperçu d’un monde plus poétique. Un monde qui voit, nomme et protège ce qui est beau. Un monde qui donne de l’espace à ce qui est sensible, les couleurs du cœur, émotions, sentiments, sensations, liens qui nous relient aux autres et au vivant. Un monde qui connaît l’équilibre entre la tête et le corps, entre le pratique et le subtil, entre l’action et la contemplation, entre l’intime et l’universel.

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie qui illumine décembre

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.

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PHOTO : Portrait de femme, "Carmen" © Ferdinando SCIANNA / Magnum Photos, 1991

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Évidemment, face à l’obscurité, on pourrait baisser les bras. Mais ce serait dommage - puisque nous sommes vivants. La question est alors de trouver des ressources pour persister dans nos efforts lumineux, cultiver encore l’amour, la paix, la joie.

La poésie est une ressource. Elle convoque la force du langage, elle chante la force du lien pour remédier à la perte de sens. Les textes poétiques sont des baumes pour nos blessures. Ils reconnaissent la douleur, puis recyclent nos émotions en élans de vie.

Cet épisode du podcast "L'Expérience Poétique" s’inscrit dans cette dynamique. Les mots de René Char et Vénus Khoury-Ghata sont des chemins vers la confiance, vers la lueur tenace qui défie la noirceur de la nuit.

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie qui requinque

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.

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PHOTO : “Fastnet, April 1995”, Mark Power / Magnum Photos, Série « The Shipping Forecast »

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Cet épisode est un hommage à Christian Bobin. Nous fêterons bientôt les 2 ans de sa disparition et c’est bon de replonger dans ses mots.

Je vous lis plusieurs textes : il est question de la place des femmes, du rapport au divin, d’expérimenter et dire l’amour, d'éprouver la joie d’être en vie, envers et malgré tout. Prendre le risque de vivre - toujours !

De la poésie qui console nos âmes par l’époque malmenées. De la poésie qui suspend l’incertitude pour nous remettre en contact avec la beauté, celle du ciel et de la terre, de la poésie comme une flamme ardente qui s’offre à nos cœurs esseulés.

Fermez les yeux ...

... Écoutez ces bribes de poésie, avec leurs cadeaux de lumière

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.

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Un poème, on peut le lire, ou l’entendre, cent fois… Et cent fois s’étonner des mots choisis, frémir de joie, de chagrin, de beauté, y percevoir un apaisement pour l'âme. La poésie ne devient jamais chemise élimée, dans un placard oubliée.

Dans cet épisode, il est question d’étourdissement et de confiance : on est entrainé dans un courant d’amour, celui qui circule au sein de ce couple littéraire, amoureux et tragique. On découvre la saison nouvelle, le fleuve et la nuit ; on explore d'autres dimensions de la vie, sensuelle, onirique, viscérale ; on interroge le vide, l’éternité et le désir ; on contemple la mer où se dessine l’avenir.

Pour aborder avec élan la rentrée, plongez dans le dialogue entre Hélène CADOU et son mari, René Guy CADOU. Laissez-vous attraper par cet amour qui pulvérise les frontières du temps pour illuminer intensément un chemin qui se moque de la ville, du brouillard, des remparts de la pluie.

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie tendre et généreuse

“La poésie ne s’enseigne pas, elle s’écoute, se vit et s’en va”.

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Photo par Hannah SHEA, 2020

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Cet été olympique distille de la douceur dans nos cœurs. On laisse les sportifs nous éblouir, on partage des instants de jubilation, la ferveur des compétitions nous réunit dans une réconciliation bienvenue. C’est délicieux d’être en France ces jours-ci.

Dans ce moment de convivialité, on peut aussi se tourner vers la poésie pour célébrer un esprit français qui connaît l’humour, la tendresse, la générosité. Je pense à la plume de Jacques Prévert, auteur qui occupe une place indétrônable dans notre mémoire collective.

Dans cet épisode du podcast "L'Expérience Poétique", ses textes indémodables dialoguent avec ceux de Gaëlle Josse : il est question du soleil, des fleurs, des caresses, de l’enfance, et de la magie de l’aube. Des mots qui font du bien, qui démultiplie le plaisir d’être en vie… L’épisode idéal pour savourer la parenthèse estivale !

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie colorée et chaleureuse

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PHOTO : Christopher ANDERSON, Door with reflection, 2010, Magnum Photos

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À l’heure de la division et de la peur, peut-on repousser le réconfort apporté par la poésie ? Ce serait dommage… D’autant plus que la poésie ne se contente pas de nous réconforter. Elle nous dit de lutter. Au nom de l’amour.

La poésie sans cesse ramène à cet essentiel : ces liens qu’on tisse, ce cœur qui ne demande qu’à s’agrandir pour s’ouvrir à l’altérité, faire l’expérience d’une rencontre avec qui se révéler et cheminer.

L’amour appelle à sortir de l’isolement, des a priori – s’émerveiller d’un sourire inconnu, d’un visage troublant, d’un être humain qui a son propre mode de fonctionnement, son unique carte du monde, ses convictions intimes. Accepter le bouleversement. Se dépasser pour être à la hauteur de cet élan. Grâce à l’amour, grâce aux personnes aimées, la vie devient plus étrange et plus vaste, plus déroutante et plus enthousiasmante, toujours plus riche d’espérance.

Avec Paul Éluard & Suzanne Rault-Balet, plongez dans une poésie qui encourage l’ardeur, qui nourrit la lumière, qui invite à rayonner avec passion, générosité et tendresse.

Fermez les yeux ...

... Écoutez cette poésie enflammée et revigorante

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Photo : Leonard Freed, Netherlands, 1964

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Peut-on écrire de la poésie depuis sa cuisine ? Et pourquoi pas ? On peut préparer un gâteau, et se rappeler les gestes de sa mère. Les œufs cassés contre le bord du bol. En profiter pour divaguer de souvenir en souvenir. Laisser le regard flotter, glisser sur la tasse en porcelaine, observer par la fenêtre le jardin verdoyant. Repenser à la maison d’autrefois, le père dans le fauteuil, les moments de célébration.

La poésie est le territoire où le réel se mélange à la mémoire et à l’imaginaire. Le moindre détail, aussi banal qu’une pomme, aussi intriguant qu’un bateau abandonné dans un port, devient un univers à explorer.

Rosalind Brackenbury est une guide extraordinaire pour déguster cette poésie du quotidien, pour retrouver un œil curieux, alerte, sur le monde qui nous entoure, sur cette lumière qui partout se faufile et donne du courage. Ses mots font voyager, sourire, s’attendrir et c’est tellement bon de sentir que le bonheur se trouve à portée de main.

Fermez les yeux ...

... Écoutez la poésie lumineuse et vive de Rosalind Brackenbury

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