Petite, en digne enfant de la Savoie émigrée aux Deux-Sèvres, elle rêve de Jeux olympiques, mais c’est plutôt à travers les pirouettes de la merveilleuse Katarina Witt et avec, à l’horizon, Nagano 98 ou Salt Lake City 2002, car elle aime le patinage artistique. Elle sera bien au rendez-vous des Jeux olympiques, mais à Sydney en 2000, alors qu’elle n’a que dix-neuf ans, et avec le taekwondo comme mode d’expression. Une première grande aventure olympique qui se termine à la cinquième place, la mauvaise, mais peut-être aussi celle qui prépare aux revanches. Et ce sera pour Athènes 2004 et une accession en finale qui fait d’elle, à jamais, une olympienne du taekwondo. Une carrière sportive qui s’arrête là, aussi, à vingt-trois ans, ce qui est bien jeune, mais qui lui a sans doute permis de reporter beaucoup d’énergie et d’envie sur l’entraînement des autres, au CREPS d’Aix-en-Provence d’abord, dont le dojang porte aujourd’hui son nom – belle reconnaissance, puis à l’INSEP comme entraîneur national, rôle pour lequel elle est élue trois fois meilleure entraîneur du monde en 2009, 2013 et 2014. On l’a compris, nous allons parler de taekwondo et d’entraînement en compagnie de Myriam Baverel pour ce troisième numéro de "Tchagui", le podcast de la Fédération Française de Taekwondo.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.